Le despotisme

Selon l’auteur de ce texte, le pouvoir « détaillé, régulier, prévoyant et doux » constitue un « despotisme », c’est-à-dire une forme de gouvernement où l’autorité est exercée par un individu qui règne avec un pouvoir absolu et de manière abusive au regard des lois.

Malgré un nombre important d’Hommes sur Terre, l’homme est de nature à penser qu’à lui-même et à se « procurer de petits et vulgaires plaisirs ». Pour l’homme seul son entourage proche forme « toute l’espèce humaine », le reste de la population « il ne les voit pas » pour ainsi vivre « pour lui seul » et être l’individu qui règne seul avec sa famille face contre tous. Cela donne un comportement nombriliste entrainant une perte de patrie.

Tocqueville compare le pouvoir « à la puissance paternelle » car il règne de la même manière qu’un père éduque ses enfants, c’est-à-dire « être l’agent et le seul arbitre » de tout ce qu’ils peuvent accomplir. Ce qui correspond à un pouvoir absolu et contrôler par une seule et unique personne.

Ce pouvoir créer une soumission chez les individus étant sous le règne du despotisme, puisqu’il « dérobe chaque peu à peu chaque citoyen » jusqu’à les réduire en objet pour « les regarder comme un bienfait ». Ils possèdent de moins en moins de liberté qui est réduit dans « un plus petit espace ».

Pour l’auteur se pouvoir « réglé, doux et paisible » aurait pu marcher avec des « formes extérieures de la liberté ».

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