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Le dernier jour d'un condamné

Commentaire d'oeuvre : Le dernier jour d'un condamné. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Novembre 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  758 Mots (4 Pages)  •  161 Vues

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L’indifférence scandaleuse de ceux qui jugent les condamnés (chapitre 8) : la Cour est expéditive et « rejette vingt pourvois en masse » ; le magistrats sont désinvoltes comme le souligne avec ironie le narrateur : « si le substitut du greffier n’a pas quelque déjeuner d’amis qui l’en empêche, l’ordre d’exécution est [préparé] »

Les frais de justice pèsent sur la famille, pourtant innocente, du condamné et la condamnent à la misère (chapitre 9)

Les conditions de détention sont particulièrement dures : le cachot n’est qu’une« boîte de pierre » (chapitre 10)

Le traitement réservé aux forçats est inhumain, comme on le comprend lors du récit détaillé de leur ferrement (chapitre 13) et de leur départ (chapitre 14) : nudité sous une pluie battante, installation brutale des colliers, contrainte atroce du « cordon » qui déshumanise ceux qui y sont attachés.

Les fonctionnaires de justice et le prêtre perdent leur humanité : les préoccupations matérielles de l’huissier prennent le pas sur ses considérations humaines puisqu’il trouve qu’avoir perdu son tabac est plus grave que le fait que le condamné doive perdre la vie (chapitre 22) ; le prêtre est blasé (chapitre 30)

Des peines disproportionnées ont l’effet inverse de celui recherché : le récit de la vie de l’autre condamné illustre le fait que les peines extrêmes qu’il a subies l’ont enfermé dans une vie criminelle sans lui donner la possibilité d’en sortir (chapitre 23)

2. Quels termes pourriez-vous choisir pour qualifier les sentiments qui sont nés chez vous au cours de la lecture ? Appuyez-vous sur des épisodes de l’ouvrage pour les illustrer. (4 pts)

La curiosité (voire la méfiance) envers le condamné, dont on ne saura jamais le crime

La compassion pour les souffrances du condamné, par exemple quand sa fille ne le reconnaît pas

L’indignation pour les conditions de détention

La révolte contre le sort réservé au condamné

L’angoisse par rapport au temps qui passe et rapproche le condamné de son exécution

3. Selon vous, quel texte est le plus efficace pour dénoncer la peine de mort : la préface ou le récit lui-même ? Expliquez pourquoi. (4 pts)

Arguments en faveur du récit :

- le choix de la première personne pour narrer le récit permet d’entrer dans la conscience du personnage, de partager ses espoirs, ses souvenirs, ses souffrances. Malgré son anonymat, il acquiert une épaisseur psychologique qui touche le lecteur. On peut penser au passage où il se rappelle avec nostalgie un moment heureux de son passé.

- le recours aux émotions rend le texte persuasif : par exemple lors de l’ultime rencontre entre le condamné et sa fille, on plaint le condamné qui n’existe déjà plus aux yeux de sa famille.

- le cas particulier prend une dimension universelle puisqu’on ne connaît pas l’identité du condamné ni le crime qu’il

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