Le corps peut-il réellement être un objet artistique tel un tableau exposé dans une galerie d’art ?

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Le corps est présent dans l’art depuis des civilisations. Parfois utilisé pour l’athlétisme, ou la robustesse par exemple ou au contraire un sentiment de pitié et de fragilité mais il n’est pas toujours cohérent avec son aspect naturel "La vie imite l’art, bien plus que l’art n’imite la vie."Oscar Wilde (1854-1900) Nous voyons de la beauté dans les œuvres, alors que celle-ci provient de l’artiste, non de la réalité des choses elle-même. Pour Oscar Wild, il faut abandonner l’idée de décrire le monde du point de vue de l’artiste, et partir du monde réel même s’il est cru et trivial.

 Le corps peut-il réellement être un objet artistique tel un tableau exposé dans une galerie d’art ?

Comment développer ses potentialités en utilisant son corps en tant qu’objet d’art ?

Le corps naturel peut être réellement un objet artistique. Il est possible d’allier son aspect esthétique et naturel :

Nous avons étudiés en classe, un tableau d’une femme tatoué exposé dans la galerie Plazza, à New York datant de 1907, ce tableau présente une femme tatoué de manière artistique. Ses tatouages sont dans le prolongement de ses vêtements comme des bijoux cutanés. L’habit est complété par l’ajout de fleurs, d’animaux et de motifs harmonieux. Cette femme est exposée dans une galerie new yorkaise car elle est originale et très à la mode. Citons également à cet effet, les expositions tendances de tatoueurs dans les salons artistiques qui se servent de leurs propres corps comme support d’exposition au public.

Baudelaire énonce dans une œuvre que la beauté artificielle d’un corps le met en valeur souligne le mystère et la passion de la vie (le maquillage noir exprime la singularité de l’œil et le rouge « enflamme » les lèvres).

Il est possible culturellement de trouver une compatibilité entre le corps artistique et naturel.

Dans les années 2000, on assiste à un tournant du point de vu culturel, sur les tatouages et la chirurgie esthétique à l’image d’une actrice américaine très connue Angélina Jolie qui porte des tatouages, propageant ainsi cette pratique dans la société.

Aujourd’hui les femmes comme les hommes aiment les tatouages, quelque soit leurs milieux sociaux. Il s’ouvre à toutes les catégories de la population (celui-ci n’est plus seulement réservé qu’aux militaires et aux prisonniers). et notamment les classes bourgeoises. Il est synonyme de porte bonheur et n’a pas la même signification pour les hommes (où il incarne d’avantage une démonstration de masculinité) que chez les femmes (où il apparaît comme un bijou cutané qui rends au corps un aspect plus esthétique tout en conservant son aspect naturel).

D’un autre côté, il peut être difficile de rendre un corps naturellement beau en utilisant l’art pour le parfaire.

Sur l’aspect esthétique, nous relevons un paradoxe qui s’insinue dans la société de plus en plus : il s’agit de l’idée de vouloir se faire d’avantage beau pour répondre aux critères esthétiques non naturels imposés par la société : Nous le voyons par exemple, dans l’émission de télévision Miss-France. C’est en effet le paradoxe d’élire une belle jeune fille qui est censé être naturelle en étant doté de qualités esthétiques définies de manière normé par la société.         De plus, on reconnaît les femmes qui font un usage excessif des cosmétiques et de la chirurgie esthétique tout en espérant conserver leurs qualités naturelles.

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