Le corps de poèmes écrits par des poètes du XIXe siècle, qui sont comparés dans chaque poème avec des animaux
Fiche de lecture : Le corps de poèmes écrits par des poètes du XIXe siècle, qui sont comparés dans chaque poème avec des animaux. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar j007 • 25 Avril 2015 • Fiche de lecture • 580 Mots (3 Pages) • 842 Vues
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Soumis par: NinaLuce 09 mars 2015
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Mots: 570 | Pages: 3
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Ce corpus prèsente 4 poèmes écrit par des poètes du XIXeme siecle qui se comparent dans chaque poème à des animaux. Nous avons deux poèmes en prose, un extrait de Poèsies (1845) de Edgar Allan Poe « Le corbeau » et un extrait des Chants de Maldoror (1869) écrit par Lautréamont "le fils de la femelle du requin"; ainsi que deux poèmes ecrits en vers, l’extrait du texte de Baudelaire, Les Fleurs du Mal (1861) intitulé « L’albatros » et « Le crapaud » de Corbière extrait de Les Amours Jaunes (1873). Nous allons donc dans un premier temps interroger ces comparaisons puis à travers les portraits qu'ils se dressent dans leur poéme, nous en déduirons ce qu'est un poète maudit.
Parmi les animaux utilisés dans chaque comparaison, on note que Baudelaire et Poe s'assimilent tous deux à des oiseaux : le premier à un albatros et le second à un corbeau. Le poème « l’albatros » n'est pas écrit à la première personne du singulier, Baudelaire ne relie l'albatros qu'au "Poète" en général, par une description physique et morale de l’albatros « Le poète est semblable au prince des nuées » (L.13). L'oiseau, vu comme "un roi de l'azur" (l6) dans son élément est rabaisser au terme "d'infirme" (l12) lorsqu'il se retrouve au milieu des humains. Dans le poème « le corbeau »d’Edgar Allan Poe, le poète se compare à un corbeau qu’il fait rentrer par la fenêtre parce qu’il lui ressemble. Poe s'indentifie personellement dans son poème avec le pronom "je" dès la première ligne. Lorsqu'il demande au corbeau s’il reverra Lenore, au paradis, le corbeau lui répond « jamais plus ». Le corbeau est qualifié de "démon" (l1) et se raccordé aux enfers (l9). Le poète doit se résigner à ce que son âme soit emprisonnée sous l’ombre du corbeau et ne pourra « jamais plus » s’élever. Comme Poe, dans l'extrait de le fils de la femelle du requin, Lautréamont s'implique directement dans son poème en commençant son poème avec "Moi,[...], je"
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;. Il se dit ressembler à un chien « Moi, comme les chiens, j’éprouve le besoin de l’infini…» (L.1) puis à un poisson « les os en saillie de ma figure maigre, pareils aux arêtes de quelque grand poisson » (l11). Mélangant multiples animaux dans sa description, il en vient à dire qu'il porte en lui la laideur que l'Etre suprême lui a infligé (l17). Dans
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