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Le Texte Théâtrale Et Sa Représentation

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Par   •  6 Mai 2013  •  1 249 Mots (5 Pages)  •  956 Vues

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LE TEXTE THEATRALE ET SA REPRESENATION

LE THEATRE

Anecdote étymologique : théâtre est issu du grec «theatron » signifie « le lieu d’où l’on voit » et renvoie donc avant tout au lieu théâtre et non au genre littéraire !

LES PARTICULARITES DU TEXTE THEATRAL

•Les répliques : ce sont les paroles échangées par les personnages

•Les didascalies : indications données en italiques par l’auteur pour la mise en scène (sur scène ou mentale). Elles concernent le nom des personnages, les décors, les costumes, les accessoires, la gestuelle des acteurs, le ton de leur voix, les effets de mise en scène, … La didascalie initiale fixe le lieu et l’époque.

ATTENTION donc à la lecture : seules les répliques sont prononcées, pas les didascalies !

UNE SITUATION D’ENONCIATION PARTICULIERE

Qu’est-ce que la « double énonciation » ?

Au théâtre, lorsqu’un personnage parle sur scène, il s’adresse non seulement aux autres personnages présents sur scène mais aussi au public dans la salle. L’énonciation est donc dédoublée. Souvent, l’adresse à un autre personnage n’est qu’un prétexte pour délivrer un message aux spectateurs !

•Au début d’une pièce les personnages vont s’appeler par leurs prénoms pour que le spectateur puisse les discerner, ils vont parler parfois du passé pour divulguer les informations nécessaires au public, l’air de rien…

LES FORMES DE DISCOURS

•Le dialogue : deux personnages ou plus échangent des répliques.

•La réplique : prise de parole d’un personnage

•Les stichomythies : succession de répliques très courtes (les personnages répondent au tac au tac). Il s’agit souvent d’un duel verbal.

HARPAGON: Plût à Dieu que je les eusse, dix mille écus!

CLÉANTE: Je ne crois pas.

HARPAGON: Ce serait une bonne affaire pour moi.

ÉLISE: Ce sont des choses.

HARPAGON: J’en aurais bon besoin.

CLÉANTE: Je pense que.

HARPAGON: Cela m’accommoderait fort.

ÉLISE: Vous êtes.

HARPAGON: Et je ne me plaindrais pas, comme je fais, que le temps est misérable.

Analyse : Dans cet extrait de L’Avare de Molière, on remarque que les stichomythies illustrent un duel verbal puisqu’Harpagon n’a de cesse de couper la parole à ses interlocuteurs !

•Le monologue : Un personnage parle, seul sur scène. Par convention, il dit ses pensées à haute voix pour que le spectateur les entende. Quelquefois, le personnage s’adresse directement au public, leur pose des questions et brise volontairement l’illusion théâtrale en montrant qu’il a conscience d’être regardé. Le monologue coïncide surtout avec les grands moments de doute ou de crise.

•Les stances : Il s’agit d’un monologue lyrique dont les strophes comportent des vers libres (inégaux) à rimes embrassées ou croisées, par opposition aux alexandrins à rimes plates qui composent le reste de la pièce.

•La tirade : une réplique longue prononcée par un personnage.

•L’aparté : parole prononcée par un personnage sans que les autres personnages ne l’entendent. L’aparté est donc généralement destiné au public, parfois, aussi à un autre personnage.

LA STRUCTURE DE LA PIECE

•Un acte : regroupe plusieurs scènes (5 pour la tragédie, 5, 3 ou 1 pour la comédie). Au départ, les actes ont été instaurés pour permettre de changer les bougies qui éclairaient la scène !

•Une scène : délimitée par l’entrée en scène ou la sortie d’un ou des personnages.

LES RESSORTS DRAMATIQUES (pour faire avancer l’action) :

•La scène d’exposition : premières scènes de la pièce au cours desquelles les informations nécessaires à la compréhension de la pièce sont fournies au spectateur via le dialogue entre les personnages : noms et relations des personnages, événements passés, …

•Le coup de théâtre : événement inattendu qui change radicalement le cours prévisible de la pièce.

•Le quiproquo : malentendu comique où généralement deux personnages parlent de deux choses différentes sans s’en apercevoir. Les phrases sont à double entente et le spectateur rit de cette confusion.

•Le dénouement : fin de la pièce qui fait

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