LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le Survenant

Compte Rendu : Le Survenant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Décembre 2014  •  1 493 Mots (6 Pages)  •  1 001 Vues

Page 1 sur 6

Étape 1 : Plan du développement

Réponse à la question : Oui, la vie sédentaire est idéalisée.

Argument principal 1 – La sédentarité est idéalisée par le respect des traditions et le sentiment d’appartenance à une communauté.

Sous argument 1.1 : Pour Didace Beauchemin, l’idéal de la femme est une femme traditionnelle, capable de rendre une maison chaleureuse et accueillante et où l’on s’y sent en sécurité. Une femme autant capable de tenir maison, d’enfanter que travailler au champ comme les femmes l’ont fait de génération en génération.

- Mais elle n’eut que de reste que tout fût à l’ordre et qu’il y eût aux fenêtres comme au temps de Mathilde Beauchemin, des rideaux empesés à point et, sur les lits de plume durement secoués, de grands carreaux d’oreillers rigides, trônant, solennels à la tête des couchettes (phrase non terminée). P84 – Héritage reçu de par sa mère, Marie-Amanda Beauchemin connaît les rudesses de la ménagère, travaillant comme sa mère, après avoir appris de cette dernière. Tradition partagée de mère en fille.

- Le travail semblait naturel et facile. L’œil se reposait à la voir apporter à l’accomplissement de toutes choses des gestes si précis, si paisibles d’une main loyale et sûre d’elle-même elle assaisonnait le manger, ou pétrissait le pain, de même qu’elle tordait le linge et faisait le ménage. P.85 Marie-Amanda fait honneur à son père par la facilité à laquelle est exécute les tâches familiales, rôle tenu par les femmes de l’époque. La métaphore « l’œil se reposait », nous fait voir l’image qu’il est beau de voir cette femme accomplir ses tâches avec une telle aisance.

Sous-Argument 1.2 : Les veillées chez les Beauchemin. Les habitants du Chenal se regroupent chez les Beauchemin afin d’écouter les histoires racontées par le Grand-Dieu-des-routes, qui leur procurent un sentiment d’appartenance à une communauté.

- Didace ne cherchait plus à s’éloigner de la maison. Tous les soirs, depuis l’arrivée de Venant, la cuisine s’emplissait. De l’un à l’autre ils finirent par y former une jolie assemblée ». p50 – Didace Beauchemin se sent bien chez-lui depuis que les gens de sa communauté prend place dans sa demeure afin d’écouter les histoires venues de par le monde que raconte le Survenant.

Argument 1.3 : La sédentarité est valorisée par le lègue, de génération en génération, du fusil que Didace Beauchemin prend soin comme de la prunelle de ses yeux.

- Sans se hâter, il « le père Didace » sortit de la voiture l’étui de cuir où se trouvait le fusil. Didace traitait en ami le fusil de chasse. – Depuis l’arrivée du premier Beauchemin, au Chenal du Moine, six générations auparavant, le fusil de chasse était à l’honneur dans la maison. – « le fusil » à canon, broché, de bonne valeur sans être une merveille, participait à la vie intime de la famille Beauchemin, comme la table, comme le pôle, comme le lit. P.66

Argument principal 2 – La sédentarité est idéalisée par les acquis et l’autosuffisance du produit de la terre.

Argument 2.1 : Pierre-Côme Provencal est en contemplation devant la richesse de la terre des Beauchemin.

« Il se retourna et jeta un lent regard au bien des Beauchemin. De ses petits yeux bridés à la façon du renard en contemplation devant une proie, il en mesura la richesse : vingt-sept arpents, neuf perches, par deux arpents, sept perches, plus ou moins. Les champs gris, uniformes, striés seulement de frais labours, se déroulaient comme un drap de lin tendu de la baie de Lavallière jusqu’au chenal ». pp25-26 il compare les champs gris à un drap de lin très long pour démontrer que la terre des Beauchemin est infiniment grande et synonyme de richesse à qui la possède. L’énumération des biens symbolise la puissance de la sédentarité, puisque la terre est le lègue de génération en génération.

Argument 2.2 : Phonsine, d’une fièrté peut connu, énumère à Angélina tout le travail fait et la préparation en vue de l’hiver qui approche.

« Tout notre hivernement : notre bois, tu le vois, de la plane des îles, de belle grosseur; la fleur de sarrasin, on en parle pas, on est à même. Nos pois cuisent en le disant sans l’aide d’une goutte d’eau de Pâques. Nos patates fleurissent, une vraie bénédiction. Notre beurre de beurrerie s’en vient. On a tout ce qu’il nous faut. Il nous restera plus qu’à faire boucherie et à saler le jeune lard, à la première grosse gelée après la Notre-Dame ». p. 41 – Phonsine

...

Télécharger au format  txt (9.2 Kb)   pdf (110.3 Kb)   docx (11.5 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com