Le Survenant

Étape 2 : Rédaction

Dans le Survenant, le personnage principal prend soin de garder sa liberté; son bonheur réside dans cette liberté de choisir de faire ce qui lui plait. Survenant désire avoir la possibilité de rester au Chenal du Moine ou en partir à sa guise. Le Survenant avoue à la famille Beauchemin, après que celle-ci ait fait remarquer le manque de travail : « Si vous avez pas satisfaction, dites-le : la route est proche. De mon bord, si j’aime pas l’ordinaire, pas même le temps de changer de hardes et je pars. » Dit-il (P. 42). Survenant ne restera pas à un endroit s’il n’en a pas envie ou s’il ressent qu’il n’est plus le bienvenu. Il veut être libre de choisir de rester ou de partir quand bon lui semble. Le Survenant va même repousser les avances des femmes, car cela l’obligerait à se sédentariser. Même s’il éprouve des sentiments envers Angélina, il ne veut pas céder à ses avances : « D’un geste brusque, il se dégagea et, la voix enrouée, il dit : Tente moi pas, Angélina. C’est mieux. » Dit-il (p.192). Pour lui, le bonheur de pouvoir découvrir le monde est plus important que l’amour, car il sait qu’il ne pourrait pas rester en place très longtemps. Le goût de l’aventure et de la découverte est trop important à ses yeux. Cependant, il est sensible à Angélina et ne veut pas lui faire de peine. Survenant se connait bien, il sait qu’il ne pourra pas rester à Chenal du Moine encore longtemps. Il prend en considération les sentiments d’Angélina et il pense qu’il ne serait pas un bon mari pour elle. De plus, Venant complimente la vie de nomade, il va même jusqu’à faire la comparaison avec la vie d’un roi : « je serai là, les yeux au ciel, fier comme un roi de repartir voir un dernier pays. » Dit-il, (p.188). Cette comparaison met en relief ce qu’il pense de son mode de vie. En utilisant une comparaison avec un Roi, il rend ce type de vie prestigieuse aux yeux des autres. Pour Survenant, parcourir les routes, naviguer et voir du pays sont les sources de bonheur dont il a besoin. Il est libre, il fait ce dont il a envie et vénère ce mode de vie qu’il a choisi, puisque le bonheur pour lui se retrouve justement dans le nomadisme.

Conclusion

En conclusion, il est vrai de dire que le bonheur réside dans le nomadisme, en particulier pour le Survenant. Le bonheur du Survenant est lié à la liberté que lui procure ce mode de vie. Ceci va à l’encontre de cette époque, car l’idéologie véhiculée est celle de la famille, de la religion, de la langue et de la défense de la vocation agricole. C’est dans cette optique de préserver sa liberté qu’il se permet de repousser les avances des femmes. Pour les gens du Chenal du Moine, le Survenant est une personne intéressante à venir écouter, car les gens sont curieux de connaître ses histoires de voyages. D’autres apprécient ses nombreuses connaissances acquises grâce à son mode de vie. Le Survenant crée beaucoup d’attrait pour les gens du Chenal du Moine. Ils prennent conscience des choix qui s’offrent à eux. Survenant semble se questionner sur son choix de vie, mais il tient malgré tout à garder cette liberté de vivre en nomade, car c’est de cette façon qu’il est le plus heureux.

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