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Le Survenant

Compte Rendu : Le Survenant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Février 2014  •  590 Mots (3 Pages)  •  1 559 Vues

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Développement

Dans le roman « Le Survenant » de Madame Germaine Guèvremont, la vie sédentaire des habitants de la région du Chenal du Moine est effectivement idéalisée. L’action du roman décrit très bien toute la fierté que la terre représente pour le monde rural de la région. Pour les habitants de cette région, le monde extérieur est un monde inconnu et ils ne peuvent pas s’imaginer vivre autrement. Les terres exploitées ont plusieurs utilités pour les habitants; que ce soit pour l’agriculture, la chasse ou la pêche afin de s’alimenter ou de vendre ces produits au marché du village ou soit la coupe de bois pour faire des meubles et aussi s’en servir comme produit de chauffage. L’abondance d’aliments sur la table familiale est un signe de prospérité pour les habitants. Vu les efforts déployés au champ, le temps passé à la table familiale afin de s’alimenter se transforme en moments importants pour s’entretenir ensemble des affaires familiales. Aussi, la tradition familiale vis-à-vis la culture de la terre est extrêmement importante. L’auteur le démontre clairement à la page 25 et 26, quand Pierre-Côme Provençal contemple les belles terres de Didace Beauchemin en pensant au fils unique de Didace maladif et sans endurance et espérant les obtenir pour ses fils robustes et vaillants. Le respect des ancêtres et de la culture des terres se transmet de génération en génération. Ce transfert de terres de pères en fils, occasionne par le fait même une stabilité du patrimoine familial et un renforcement du mode de vie rurale. Par ce fait même, les habitants s’enracinent de plus en plus à la vie sédentaire. L’action du roman se passe au début du 20e siècle soit au début des années 1900. Donc le lien familial et ses racines sont encrés profondément dans l’esprit des familles de ce temps. Finalement, les traditions et les valeurs prennent beaucoup de place sans le monde rural. Toutes ces traditions et valeurs dépassent facilement le cadre familial et nous les retrouvons aussi au niveau de tout le village. Il n’est pas rare de voir plusieurs habitants se réunirent pour une veillée suite à une occasion spéciale. Dans le roman « Le Survenant » aux pages 50 et 51, une telle veillée s’organise à la maison de Didace Beauchemin, comme plusieurs fois depuis l’arrivée du Survenant. Plusieurs habitants viennent, sans même d’invitations, écouter les récits des voyages de l’étranger qui leur raconte tout ce qu’il a vu du vaste monde; même le maire figé, secret comme un hibou s’asseyait dans un recoin sombre pour écouter. (Page 51 – Procédé de comparaison) Tous ces rassemblements pour les récits ou pour les fêtes sont très respectés par le monde rural et représentent une tradition familiale.

(431 mots)

Conclusion

Le roman « Le Survenant » fait partie de la catégorie de roman dit du terroir comme plusieurs de cette époque dont « Un homme et son péché » et « Trente arpents ». Ces romans démontrent toute la fierté que représente la culture de la terre, les traditions familiales ainsi que toute l’activité entourant le monde rural. La vie d’habitants sédentaire y est idéalisée contrairement aux étrangers qui eux en se déplaçant constamment sont sans racines et dont les mœurs

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