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Le Survenant

Note de Recherches : Le Survenant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Octobre 2013  •  523 Mots (3 Pages)  •  1 511 Vues

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Étape 2 : Rédaction

Tout au long du roman, nous pouvons ressentir le sentiment de bonheur et de changement que procure le Survenant aux habitants du Chenal du Moine. Didace, bien qu’il est le parfait exemple du sédentarisme, attaché à sa terre et à l’abondance qu’elle lui procure, il n’en reste pas moins qu’il se voit secrètement à travers le Survenant et qu’il y trouve un certain bonheur : « Il a tout pour lui. Il est pareil à moi : fort travaillant, adroit de ses mains, capable à l’occasion de donner une raclée, et toujours curieux de connaître la raison de chaque chose » (p.155). Il va même jusqu’à préférer le Survenant à son fils Amable : « Mais, Amable, lui, je peux presquement pas compter dessus pour prendre soin de la terre. Quand je serai mort, aussi vrai que t’es là il la laissera aller » (p.158). Cela démontre que Didace a une grande estime pour le Survenant, lui qui est pourtant le symbole du nomadisme. Mais, il n’y a pas que Didace qui s’attache au Survenant, Angélina, fille de Didace, surnommé l’infirme tout au long du roman, tombe amoureuse du Survenant au point où elle serait prête à le suivre dans ses voyages : « Elle se vie hâve et en guenille mendier son pain de maison en maison sur quelque route inconnue » (p.128). Elle apprend à s’ouvrir à l’amour et à avoir une meilleur estime de soi grâce au Survenant, en qui elle a une profonde admiration, à un point tel qu’elle le désire pour mari. Mis à part la famille Beauchemin, les habitants du Chenal du Moine se plaisaient à écouter les histoires et les chansons du Survenant qui témoigne de ses nombreux voyages, parmi eux, se trouve Joinville Provencal qui va même jusqu’à boire avec le Survenant, à en être inconscient : « Son cœur bondit tout ensemble d’étonnement et d’indignation : au lieu du Survenant, Joinville Provencal était couché là, inconscient encore à moitié ivre » (p.182). Cela démontre que Joinville, lui qui est pourtant sédentaire, prend plaisir dans les faiblesses du nomadisme. Bien que la présence d’un champ lexical tournant autour du mépris éprouvé par les habitants du Chenal du Moine envers le Survenant soit présent dans le roman : safre (p.108), le fou à Venant (p.188), salaud (p.126), un pas de parole (p.123), il n’en reste pas moins qu’il a un impact sur les habitants du Chenal du Moine qui éprouvent un certain bonheur en sa présence.

Pour conclure, je crois qu’il est possible d’affirmer que le bonheur réside dans le nomadisme. En effet, les habitants du Chenal du Moine sont en constante quête de bonheur qu’ils semblent trouver à travers le personnage du Survenant, qui lui, contrairement au mode de vie sédentaire, trouve son bonheur à travers sa liberté de voyager. Cela laisse croire que les habitants de ce village sont confortablement installés sur leurs terres mais qu’ils n’y sont pas forcément heureux. Bien que le roman du terroir a pour mission la découverte des charmes d’une vie sédentaire, celui-ci nous fait découvrir les innombrables plaisirs que peut apporter le nomadisme.

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