Le Stress

LE STRESS

Le Stress (Collection « Que sais-je ? », Edition PUF), Jean Benjamin STORA, 8ème Edition paru le 16 juin 2010, 128 pages.

Le stress est un phénomène psychique nécessaire à la poursuite de la vie sur terre. Assimilée à une source d’excitation sensorielle et motrice, le stress est un moteur pour la croissance des espèces. Néanmoins, il ne faut en aucun cas oublier que le stress engendre des effets néfastes sur la santé des individus, d’où la citation de Hans Selye liant ces aspects positifs et négatifs, « Trop de stress nuit aux organismes terrestres, mais son absence entraîne la mort » (p.3)

Le stress est avant tout le message d’une agression externe vers le cerveau qui transmet l’anxiété, voire l’angoisse, avec une durée passagère ou bien durable.

Au cours de ce développement, nous serons amenés à développer les points suivants: les sources du stress, l’impact de ce « mal du siècle » sur notre santé et vie professionnelle, l’expression du stress à travers notre corps, les préventions et thérapies « anti-stress » envisageables.

I- Les sources du stress

Le travail est la principale source du stress ; environnement bruyant, pression hiérarchique, et mauvaise atmosphère de travail concerne 62% des salariés de France. La quantité de travail a notamment tissé un lien étroit avec le stress, s’exprimant à travers une hausse de cigarettes ou une baisse de l’estime de soi. Malgré cela, la mondialisation joue un rôle important dans le développement de ce stress en médiatisant les conflits internationaux mais aussi en développant les délocalisations : « Les graves menaces sur la santé sont le prix du succès économique des entreprises » (p.60). Ces phénomènes ont des répercussions sur la vie de famille, la démographie, fragilisent les écarts culturels et peuvent causer des troubles mentaux, la tuberculose, le cancer, l’hypertension et des maladies chroniques. De ce fait, il devient plus vraisemblable de préconiser que le stress est plus facilement ressenti chez des personnes ayant une résistance psychologique moins élevée que les autres. La situation stressante, les barrières psychologiques (caractéristiques psychiques et biologiques) d’un individu à l’autre sont différentes, et c’est la personnalité qui peut engendrer la maladie.

II- Le nouveau « malaise de la civilisation » (p.39)

Le stress engendre un réel coût dans le monde, évalué à 3% du PNB des Etats Unis par exemple, et les différents pays sont donc dans l’obligation de gérer leur situation. Ainsi, la Norvège, le Japon, l’Autriche ont connu un déclin de leur taux grâce à l’introduction de programme de gestion de stress dans leurs entreprises industrielles. Masi le stress au travail n’a pas changé et les stratégies d’entreprises, se basant de plus en plus sur des prises de décisions hostiles qu’a des alliances, aggravent les symptômes psychologiques des employés. Le « technostress », utilisé pour désigner les personnes de haute technologie souffrant de crises d’angoisse et de dépressions à cause de la déshumanisation du travail, « favorise et renforce l’isolement des individus, les rendant plus fragiles » (p.41). Pour finir, le mal du siècle touchant de nombreux domaines d’activités, se révèle de plus en plus chez les femmes en raison des inégalités du travail, (seulement 23% aux Etats Unis) mais aussi du harcèlement moral exercé et du stress biologique que je qualifierais de « subi ».

...