Le Sacre De L'amateur

Le sacre de l'amateur

Introduction : la démocratisation des compétences

Les quidams ont conquis Internet. Cent million de blogs existent dans le monde. Cent millions de vidéo sont visible sur Youtube. En France, Wikipédia réunit un million d'article, et dix millions de blogs été crées. Un quart des internautes a déjà signé un pétition en ligne. Ces quelques chiffres illustrent un phénomène essentiel : le web contemporain est devenu le royaume des amateurs.

L'internet de masse se distingue des médias développé aux siècle précédent car les amateur y occupent le devant de la scène. Leur production ne sont plus marginal : radio livre, télévision communautaire : cœur du dispositif de communication. Les amateurs n'ont pas de compétence précise ni de diplôme particulier et pourtant leur parole est devenu omniprésente. L'objet de ce livre est de comprendre cette révolution.

Les nouveaux amateur ont acquis des savoirs et des savoir-faire qui leur permettent de rivaliser avec les experts. Apparition d'un nouveau type d'individu : le pro-am. (professionnel amateur). Celui-ci développe ses activité amateurs selon des standards professionnel. Il souhaite dans le cadre de loisirs actifs reconquérir des pans entiers de l'activité sociale comme la science et la politique qui sont traditionnellement dominé par les professionnels. Les observateurs les plus enthousiaste saluent en revanche des amateurs : des derniers viennent défier les experts qui avaient tendance à abuser de leur savoir pour protéger leur prestige sociale et plus largement leur pouvoir. Aujourd'hui, grâce à « l'intelligence collective » fournie par le réseau un simple amateur peut mobiliser des connaissances identiques à celle de l'expert. Ils forment une « foules intelligente ». Pourtant certains craignent que l'amateur médiocre se substitue au professionnel talentueux ; dès lors, ils refusent le « culte de l'amateur » qui détruirait notre culture.

Le peer to peer à déjà commencer à tué le disque, il va bientôt tué le cinéma, les blogs ont assassiné la presse, les encyclopédies sont remplacé par Wikipédia, aux émissions de télévision, on va bientôt substituer les vidéo diffusé sur les site de partage. Mais réduire le débat à une opposition entre révolution et contre révolution serait trop simpliste.

Si la figure de l'amateur devient centrale de notre société c'est parce qu'elle annonce un mouvement d'une tout autre importance. Richard Senett montre qu'il y a une très riche «expertise quotidienne » chez chaque individu, détenteur de savoir et de compétence qui sont bien distincts de l'expertise des élites.

Chapitre 1er : La « culture amateur »

Fin 2006, Time présentait l'utilisateur d'internet comme Homme de l'année.

La montée des amateurs

Plus de la moitié des utilisateur d'ordinateur se sont livré à une activité d'autoproduction créative, avec une intensité qui est évidemment très différente selon les individus.

L'apprentissage des activité artistique est réalisé pendant l'enfance ou l'adolescence, à l'arrivée à l'âge adulte la majorité abandonne. Ceux qui ont persisté : la moitié à une pratique régulière, beaucoup regrettent de ne pas pourvoir consacrer plus de temps à cette passion et 1/5 des personne estime que cela représente un part importante de leur vie. La spécificité des amateur apparaît dans la façon dont ils se sont formés. 37% des guitaristes ont appris seul. La guitare est également un instrument sur lequel les amateur composent beaucoup plus .

La musique électronique

La musique électronique à base de mix est un bon exemple d'une activité musicale accessible des amateur qui acquièrent les savoir-faire nécessaire. Il suffit juste une chaîne Hi-fi et d'une table de mixage . Dans ce milieu on passe facilement du rôle de « l'écoutant » passionné au DJ amateur, puis parfois professionnel puisqu'il s'agit d'une profession musicale ouverte. L'activité d'autoproduction permet de tisser des liens entre la production amateur et la production professionnel. L'informatique nourrit ainsi une pratique amateur en l'absence de toute formation préalable. Elle permet surtout de se mettre directement dans une situation de création. Deux profils, parmi les musiciens amateurs :

Celui qui a eu une pratique précoce de l'instrument et par la suite trouve dans l'ordinateur la possibilité d'innover ou de pratiquer autrement

L'amateur plutôt d'origine populaire qui découvre en même temps la musique et l'informatique et s'oriente vers le rock et le rap.

Ces musiciens-informaticiens mettent beaucoup d'émotion et d'énergie dans cette activité, le plaisir de l'écoute se transforme en plaisir de création : « Je compose ce que j'ai envi d'entendre » . L'amateur est plus libre que le professionnel car il n'a pas à subir les contraintes d'une éditeur ou du marché. Mais cela ne l'empêche pas de mettre les musique sur internet ou de faire un disque. On assiste à une hybridation des pratiques amateur et professionnelles, car l'apprenti DJ dispose des outils technique comparable aux professionnels.Des groupes peuvent se produire lors de festivals ou dans des bars. Quelque uns se professionnalise : 5% sont intermittents du spectacle, la professionnalisation est difficile et fortement concurrentielle.

MySpace ou la plateforme des musiciens

Internet est devenu le principal vecteur de diffusion de la musique, à travers des sites locaux et bien-sûr les grands sites de partage se sont multiplié depuis 2004. Dans le domaine de la musique, MySpace jour une rôle clé avec 9 million de créateur inscris donc 130 000 en France. Le réseau des professionnels est beaucoup plus dense que celui des amateurs. Du côtés des amateurs, la plateforme permet de faciliter le contacts entre musiciens proche. MySpace n'abolit pas la séparation entre les amateurs et les professionnel mais il associe sur une même plateforme touts les musicien quel que soit leur statut

My Major Compagny : le principe de ce site est de faire participer les internaute

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