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Le Roman, définition et origines

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Par   •  23 Mai 2017  •  Cours  •  1 173 Mots (5 Pages)  •  657 Vues

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Le roman : Définition et Origines.

Définition : Le roman est un genre littéraire narratif qui se distingue :

• du mythe par son attribution à un auteur.
• de l'épopée par son usage de la prose.
• Du conte et de la nouvelle par sa longueur.

Au Moyen-Age, on appelait «roman» des récits en vers.

Origines du roman.

I. La justification du roman.

• Les réflexions sur le roman s'appuient souvent sur une recherche de son origine.
• Au XXe siècle, la psychanalyse propose la fiction romanesque : l'origine du roman serait à chercher dans le «roman des origines».
• Le roman en lui-même est un genre en quête de légitimité : il est né de l'union des genres «élevés» ou «nobles» avec la comédie. Il emprunte en effet ses personnages «bas» : le bourgeois dans la société de l'aristocratie nobiliaire, les prolétaires dans la société bourgeoise, les marginaux dans la société de tout temps, les animaux parmi les hommes.

II. Origine du roman, le conte.

• Histoires courtes.
• Principalement à l'oral.
• Le «roman» antique grec offre déjà quelques schémas et quelques caractéristiques du roman moderne.

Les contes arabes des Milles et Une Nuit, révélés par Galland, sont également constitués de contes de dates et d'origines diverses ; organisés en un ensemble cohérent grâce à la technique du récit emboîté.

• Quant à la nouvelle, elle s'écrit d'abord comme un roman à tiroirs avant de se constituer en courtes histoires autonomes.
• Le roman se détache de l'histoire orale ; il est donc lié à l'écrit comme il le sera plus tard à l'imprimerie. Il permet au personnage témoin ou auditeur des différentes histoires de devenir le centre de la fiction : il est mis sous le signe du devenir et de l'individu.

III. Origines du roman, le mythe et l'épopée.

• C'est du côté du mythe et de l'épopée qu'on cherche le plus souvent les origines du roman : le roman apparaît alors comme une forme seconde.
• Le roman est une forme mineure de l'épopée.
• La critique marxiste définit le roman comme «l'épopée d'un monde sans dieu» dans lequel le héros devenu «problématique» mène sa quête : 3 types de roman se distinguent :
- Celui de l'idéalisme.
- Le roman d'apprentissage.
- Le roman des «illusions perdues».
• La sagesse du roman serait ainsi liée a l'ironie et à l'indécidable : le roman se confond avec la culture de la vieille Europe.
Le roman au Moyen Age.

3 principales sources aux récits du Moyen Age :

I. Fonds de France. > Chanson de Roland

• Valorise les exploits des seigneurs.
• Épopées en vers regroupés en 'cycles' ou 'gestes'
[pic 1]Organisés souvent autour d'un haut personnage et de sa famille (en épisode)).
• Exploits guerriers des souverains et des chevaliers chrétiens contre les infidèles.
• Les auteurs sont anonymes.
• Associé à un autre support.

II. Fonds antique.> Roman d'Alexandre

• Aussi appelé 'cycle classique' est apparut dans la seconde moitié du 12e Siècle.
• Marque une étape transitoire entre l'exaltation guerrière des chansons de gestes et la délicatesse des récits courtois à proprement parler.

III. Fonds de Bretagne.

• Se nourrit principalement du folklore et du merveilleux celtique.
• Se rattache progressivement à l'émergence des valeurs courtoises => Nés sous l'influence de la poésie des troubadours chantant la fin'amor
[pic 2]homme dépend de la femme).
• Arthur et ses chevaliers : Époque antérieure à la courtoisie.
La légende d'Arthur ne cessa plus d'être modifiée et étoffée de nouveaux épisodes.
• Jean Renart : Récits courtois se firent plus réalistes.

IV. Récits satiriques.

• Réaction contre la noblesse des personnages et le raffinement des situations.
• Roman de Renart : Parodie récits courtoises.

V. Récits allégoriques.

• le roman avait alors pour fonction de véhiculer les valeurs de la classe dominante.












Le roman à la Renaissance.

I. Contexte culturel.

• La pensée de la Renaissance fut marquée par une remise en cause générale des certitudes du passé. Cette vision nouvelle se nourrissait également de l'exemple de la Renaissance italienne apparue au XVe siècle, et de celui des civilisations grecque et latine.
• L'invention de l'imprimerie rendait possible une diffusion plus large des textes, en premier lieu, le bible.
• Les 2 grands courants de pensée qui dominèrent le XVIe siècle furent :
- Le mouvement religieux de la Reforme
- Le courant d'idées de l'humanisme
Tous 2 issus de la même volonté de revenir à la puberté des textes originaux et de se livrer à une critique libre et constructive des institutions culturelles, religieuse et politique.
• Le courant humaniste avait assimilé l'idée de la relativité de valeurs autrefois considérées comme absolues. Il prônait le respect de individu et la liberté de pensée / de croyances. Il revendiquait une nouvelle rigueur intellectuelle, fondée sur des méthodes scientifiques.

II. Le récit pendant la Renaissance.

• Le XVIe siècle fut un siècle fécond dans le domaine de la littérature d'idées.
• Les sujets délicats : la politique, la religion, l'éducation et la science : Le recours à la fiction narrative fut souvent pour les auteurs, un moyen d'exprimer des idées audacieuses de façon détournée. La fiction avait en outre l'avantage d'enseigner, de provoquer la réflexion, tout en distrayant.

III. Rabelais.

• Un des maîtres du récit ludique et didactique.
• Il mêla les registres de langues, sans craindre d'emprunter les procédés des écrits populaires – alliance du merveilleux et du réalisme.

IV. Analyse de l’œuvre.

• Inspiré des romans de chevalerie.
• L'idée de mettre en scène un personnage de géant semble provenir d'un roman anonyme.
• Ces récits tiennent surtout lieu de prétextes à l'auteur.
• L'aspect humoristique vise à mieux servir les principes de l’humanisme qui y sont développés.

V. Essor de la nouvelle.

• Au début du siècle, la nouvelle acquit le statut de genre littéraire à part entière.
• Ces récits sont toujours suivis par une morale et abordent des questions sociales ou religieuses.
• Au conteur de talent, Noël du Fail, composa des récits champêtres dénonçait les sectarismes.


Le roman au XVIIe Siècle.

La littérature est constituée de règles.

I. Un genre mineur.

• A l'heure actuelle > le roman est le genre littéraire dominant.
• XVIIe siècle > les choses sont toutes différentes.
– Le roman est genre mineur > Soumis à aucunes règles.
– On le tient pour inférieur.
– On en abandonne volontiers la lectures aux femmes.

II. Les romans d'aventures à clé. > Artaméne ou le grand Cynis

• Roman en générale fort long
• Connaît des aventures amoureuses et militaires extravagantes situées dans une Antiquité de fantaisie (aussi dans le 16e mais pas dans le 17e > Pas de règles > Échappe à la censure).
• Le public apprécie le jeu des déguisements.
• L'écriture et la lecture romanesques s'apparentent au jeu de société.
• L'écrivain et ses lectures appartiennent au même monde.

III. Les romans d'analyse du sentiment amoureux. > La princesse de Clèves /!\

• Après l'accession au trône de Louis XIV, ce genre romanesque décline.
• Le roman se rapproche alors du récit historiographique illustré par de célèbres écrivains de l'Antiquité. Il s'en rapproche par la vraisemblance des personnages comme de l'intrigue ainsi que par la portée morale.
• Cadres moins lointains, moins fantaisistes, personnages nobles.

IV. Les romans burlesques. > Le roman comique

• Développe un courant caractérisé par un esprit moqueur et une volonté de donner droit de cité.
• Les œuvres qui appartiennent à ce courant parodient volontiers les intrigues extravagantes et le style des romans du premier demi-siècle.

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