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Le Misanthrope

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Par   •  7 Avril 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 459 Mots (6 Pages)  •  755 Vues

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LE MISANTHROPE

Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673), avocat de formation, est un dramaturge, comédien et chef de troupe du Théatre français. Il s’est illustré au début du règne de Louis XIV.

A 21 ans il fonde la compagnie théatrale « l’Illustre-Théatre » et prend le nom de Molière. En 1645, la troupe fait faillite et il est brièvement emprisonné pour dettes. Il quitte Paris en 1645 et pendant 13 ans parcours la France avec sa troupe.

Entre 1646 et 1658, il écrit ses premières petites comédies « Le Docteur amoureux » « Le Médecin volant ».

De retour à Paris en 1658, il reçoit la protection de Monsieur, le frère du roi.

Sa carrière d’auteur dramatique commence vraiment avec « Les précieuses ridicules », pièce qui rencontre un grand succès en 1659.

Molière poursuit sa carrière en écrivant des comédies de genres variés, certaines proches de la farce comme « Le médecin malgré lui » et d’autres plus psychologiques comme « l’Avare », « Le Bourgeois Gentilhomme » et « Le malade imaginaire ».

Il a crée de nombreux personnages emblématiques, Harpagon (l’Avare) , Tartuffe et Orgon, Dom Juan et son valet Sganarelle, Argan le malade imaginaire…

Au cours de sa carrière, Molière s’attache à peindre les mœurs de son temps et dénonce les travers de la bourgeoisie.

En 1666, Molière écrit « Le Misanthrope », une comédie en cinq actes et en vers, qui pose le problème de la vérité de l’homme face aux conventions qu’exige la société mondaine et brillante du XVIIe siècle.

Cette comédie met en scène, Alceste, le Misanthrope, qui au nom de la sincérité conteste l’ensemble des mœurs de son temps et déclare éprouver une terrible haine pour le genre humain.

Il est amoureux de la coquette Célimène, futile et volage qui tour à tour le trompe et le rassure, l’irrite et le désarme.

Finalement, abandonné par Célimène qui ne se résout à renoncer au monde, comme il le lui demande.

Se sentant trahi et incompris, il décide, dans un accès de haine , de se retirer seul dans le désert afin de sortir « d’un gouffre où triomphent les vices » vers 1804.

Le Misanthrope vous semble- t-il sympathique ou antipathique ?

I- Dans un premier temps nous nous attacherons à définir quelles sont les particularités dans le caractère d’ Alceste qui le rendent sympathique.

II- Dans une deuxième partie, nous analyserons les traits de son caractère qui le rendent antipathique

III- Enfin, dans la troisième et dernière partie nous analyserons en quoi le choix amoureux d’Alceste est en contradiction avec ses convictions et souligne toute la complexité du personnage.

I-Les qualités qui rendent Alceste sympathique :

Le personnage d’Alceste, de Molière, est un jeune gentilhomme aisé, trop épris de sincérité et de justice pour ne pas être blessé au plus profond de son être, dans sa quête de vérité.

Cette recherche, oblige Alceste à regarder et à dénoncer les défauts d’autrui avec lucidité et courage sans tenir compte de ses propres intérêts. C’est pour ce motif qu’Il n’aime pas les hommes en général, car il ne veut faire aucune compromis.

Je cite vers 58 « Et c’est n’estimer rien qu’estimer tout le monde » et vers 64 « L’ami du genre humain n’est point du tout mon fait ».

Je cite vers 422 « C’est qu’ils ont l’art de feindre ; et moi, je ne l’ai pas ».

Il ne recherche pas à être agréable et à suivre la bienséance du cercle mondain auquel il appartient par sa naissance, mais simplement à être juste. Il ne tolère en aucune manière l’hypocrisie et le manque de sincérité des relations mondaines.

Il dit, je cite vers 35 « Je veux qu’on soit sincère, et qu’en homme d’honneur, On ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur »

Le caractère emporté et violent d’Alceste : Je cite acte IV scène 3, vers 1311 à 1314 : « Percé du coup mortel dont vous m’assassinez, mes sens par la raison ne sont plus gouvernés, Je cède au mouvement d’une juste colère, Et je ne réponds pas de ce que je puis faire. » trouve ainsi une noble justification.

Les sentiments d’Alceste ont assez de pureté pour lui valoir l’affection de trois femmes aussi différentes que : Célimène, la coquette, Arsinoé, la prude et Eliante, la sincère et raisonnable.

Alceste épris de tous ces beaux sentiments, conquiert l’approbation

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