La rêve éveillé

Le rêve éveillé est le sujet du corpus de texte que nous allons étudier. Le premier document est un essai autobiographique de Léon Daudet, écrit en 1926 qui s’intitule le rêve éveillé. Le deuxième document est un article de presse de Gaston Bachelard qui est parut en 1960 dans « Bibliothèque de philosophie contemporaine ». Et enfin le troisième document est un extrait du roman de Jacques Rousseau « Les rêveries su promeneur solitaire » (1778).

En effet tout au long de ce devoir nous allons garder en tête la problématique suivante : Est-ce que le rêve éveillé permet vraiment à l’homme de s’échapper du monde réel ?

Pour répondre à cette question nous allons dans un premier temps nous allons essayer de comprendre le lien entre le rêve et le bonheur et enfin nous allons étudier la place du rêve dans notre vie consciente.

Lorsque l’on évoque le rêve on pense le plus souvent aux images qui nous viennent pendant la nuit durant notre sommeil. Or d’après Léon Daudet le rêve fait partie intégrante de la réalité et il faut se rendre compte que le rêve fait partie intégrante de la vie diurne. D’après lui, ont à même une part de rêve dans tous ce que l’ont fait, Il n’est pas le seul auteur à penser cela, selon Rousseau nt peut rêver partout et Bachelard repose toute sa thèse sur l’existence d’une certaine rêverie. Si on suit les pensées de nos auteurs, le rêve est nécessaire dans notre réalité pour s’évader. Rousseau surtout avance cette idée : que le rêve éveillé nous permet de penser à autre chose, et de s’éloigner de la réalité. Nous avons vu qu’il prétend qu’on peut rêver partout mais il précise qu’un bon environnement est favorable.

Ainsi, nous rêvons tout le temps, ou du moins très souvent. Et à en croire nos auteurs, c’est une bonne chose, puisque le rêve est synonyme de bonheur, d’ailleurs Bachelard l’évoque dans sa poétique de la rêverie. Pour lui le bonheur ne le bonheur ne vient pas par le rêve mais avant le rêve. Cela signifie qu’il ne faut pas rêver pour être heureux, mais une rêverie poétique, qui ouvre un monde nouveau, grandiose et très beau. Ainsi on trouve encore plus de bonheur dans cet autre monde accessible par la rêverie qui rappelons-le, est une activité une activité de l’esprit qui médite.

Le rêve apparait donc comme le synonyme du bonheur.

En effet, nos auteurs ne se sont pas contentés de démontrer que le rêve n’a pas uniquement sa place durant le sommeil. Ils sont aussi tentés de comprendre comment la rêverie agit sur notre vie, et surtout comment elle peut être le signe de nos désirs ou d’attentes que parfois on n’imagine même pas.

Les rêves ont un rapport avec les événements passés. Cette thèse est avancée par Daudet, selon lui lorsqu’on rêve, c’est en fait une manifestation de notre passé.

La rêverie, est un témoin de notre inconscient. Cependant il est difficile de distinguer nos désirs et nos idées enfouies. Comme le mentionne Daudet, on rêve certes, mais notre intégrité masque cette songerie. On ne peut pas toujours rêver ni toujours analyser nos rêves. Le rêve reste important pour apprendre à se connaitre et même pour tenter de connaitre d’autre monde comme l’explique Bachelard, la rêverie témoigne de l’irréel.

Et pour rêver,

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