La poésie de circonstance

LA POESIE DE CIRCONSTANCE

Table des matières

INTRODUCTION :        2

1) L’auteur        2

2) Type de publication        2

3) Résumé de la publication        2

ANALYSE DE LA DEMARCHE SCIENTIFIQUE :        3

1) Problématique et hypothèses de départ :        3

2) Cadre théorique de référence        3

3) Synthèse de sa thèse        4

4) L’utilisation des références        5

5) Démarche effectué :        6

UNE RELATION THEORIQUE ENTRE LITTERATURE ET HISTOIRE :        6

1) Le questionnement sur la littérature        6

2) Le rapport entre littérature et auteur        7

3) Le rapport entre littérature et réalité        7

4) Le rapport entre littérature et lecteur        7

5) La place de la littérature dans le temps        7

6) La valeur de la littérature        8

LIEN AVEC LES AUTRES THESES :        8

DISCUTER LE TEXTE :        8

 INTRODUCTION :

1) L’auteur

        Paul Eluard est un poète français du XXème siècle, né en 1895 et mort en 1952. Il a donc connu la seconde guerre mondiale. Paul Eluard est un auteur qui prône l’engagement de la littérature. En effet, c’est un poète qui a fait partie de la résistance pendant la guerre, faisant ainsi de sa poésie une arme de lutte. Lui-même est un poète engagé en faveur du parti communiste : « [le poète] est maintenant synonyme de frère » à la page 939.

2) Type de publication

        Ce texte est un discours à visée argumentative ayant pour but de convaincre le lecteur et de défendre sa thèse sur la poésie de circonstance.  Ce discours a donc une organisation logique : Il présente sa thèse, s’appuie sur ses arguments qui sont illustrés d’exemples. Tout cela permet la construction d’une solide argumentation.

        Nous allons donc étudier la thèse de Paul Eluard dans « Poésie de Circonstance », se trouvant de la page 931 à la page 944 d’Œuvres Complètes II. Edité à Paris en 1968.

        Paul Eluard dans ce texte fait face à une actualité remplie de colère en répondant au « Croyez-moi, je suis la loi » et aux « bâtisseurs de ruines »^[1]. Il s’inscrit explicitement dans ce débat dès le début de son argumentation à la page 931 « S’il est bien un sujet qui inquiète les poètes de notre temps, c’est bien celui de la poésie de circonstance […] il les rebute et les révoltes ». L’époque de publication met en avant la nécessité d’une poésie engagée due au contexte qu’a connu l’auteur : celui de la seconde guerre mondiale.

3) Résumé de la publication

        Paul Eluard met en avant l’idée que toute véritable poésie est une poésie de circonstance. Le poète doit donc être engagé, il s’empare de la réalité des évènements, les ressent puis les exposent aux yeux de tous à travers ses poèmes. Le véritable poète utilise sa poésie pour changer la situation, dans un but de justice, de liberté et de fraternité.

ANALYSE DE LA DEMARCHE SCIENTIFIQUE :

1) Problématique et hypothèses de départ :

        Paul Eluard répond à la révolte que suscite la poésie de  circonstance (voir Introduction). Sa thèse tend à réhabiliter la poésie de circonstance et à donner sa position sur l’objectif que tout poète doit viser, c’est-à-dire  l’engagement de sa poésie. Cette hypothèse de départ nous semble cohérente car la poésie de circonstance est évidemment une poésie qui s’inscrit dans un cadre spécifique de conflit qui suscite l’indignation, la révolte. Parler de ces circonstances c’est s’engager.

2) Cadre théorique de référence

        Ce discours à une portée communiste car elle s’inscrit dans une réflexion qui met en avant la collectivité. En effet, Paul Eluard met en avant la nécessité de la poésie a, être à la fois la représentation de la situation réel ainsi que des sentiments collectifs dans un contexte précis. Pour cela le poète s’inscrit dans  la collectivité. Mais également parce que Paul Eluard dans son discours met en avant un objectif de fraternité.

3) Synthèse de sa thèse

        Notre poète commence par mettre en avant le fait que la poésie de circonstance est perçue d’une manière négative par ses contemporains. Il annonce donc son objectif qui est de défendre la poésie de circonstance. Il commence à partir d’un cadre général : la définition de la poésie. La poésie est un chant qui prend une structure spécifique en vers.  Il appuie cela par une citation d’Aragon « On pourra m’ôter cette vie, mais on éteindra pas mon chant ». Il insiste ensuite sur la notion d’espoir suscité par le chant. Il insère ensuite un thème majeur de sa thèse, l’engagement du poète. Pour lui tout poète doit être engagé. Pour appuyer ses propos il s’appuie sur l’exemple de Villon puis de Rimbaud, puis énumère d’autres poètes engagés qui ont lutté. L’exemple de Villon puis celui de Rimbaud est particulièrement pertinent puisqu’il cite ses deux poètes qui sont inscrits dans des époques très éloignées. Villon est un poète du Moyen âge. Ainsi il permet de montrer que l’engagement du poète est permanent et que même si les formes de la poésie changent et le cadre temporel aussi, la nécessité de la poésie de circonstance  demeure. Ensuite, grâce à l’appui d’un raisonnement, il prend l’exemple d’auteur canonique d’époques différentes telles qu’Homère, Shakespeare et Victor Hugo pour mettre en lumière la fonction de modèle des poètes « apparaissent comme des saints ». Ainsi, il montre l’impersonnalité du « je » du poète et son message universel. Il insiste fortement sur l’idée que le poète parle au nom des hommes, qu’il est le « témoin » de leurs sentiments et de leurs désirs ainsi que de leurs volontés. Avec le terme de « commune » à la page 933 il montre qu’il agit dans une collectivité, qu’il est leur représentant, qu’il lutte pour eux et en leur nom. Les œuvres seraient donc la conséquence des circonstances.

...