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Un récit ancré dans un décor réaliste et des circonstances historiques

Mémoire : Un récit ancré dans un décor réaliste et des circonstances historiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Septembre 2016  •  Mémoire  •  5 337 Mots (22 Pages)  •  855 Vues

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Chapitre II. Un récit ancré dans un décor réaliste et des circonstances historiques

En littérature, décrire un lieu c’est l’écrire : l’espace fictionnel décrit par l’auteur se réalise dans un espace textuel. Parcourant l’espace représenté au fil de l’écriture dans la littéralité de sa logique sémantique, syntaxique et narrative, peut-être découvrirons-nous certaines figures insistantes dans l’écriture de l’auteur[1].

Dans cette partie, on va traiter les espaces, au-delà d’un cadre de l’histoire, se rapportent aussi à la vie réelle. L’espace fait une grande partie de l’intégralité de l’histoire: d’une part, il est une appropriation de l’intrigue de l’histoire, en empêchant les actions des personnages, ou en donnant la condition de provoquer le conflit etc ; d’autre part, il s’agit des endroits publics qui procède la dimension sociologique, comme en miroire un reflet de la société de la France, ou une société minimale dans un espace enfermé. On peut aussi rapporter les lieux et les expériences de l’auteur. En un mot, les lieux fonctionne autant pour la dimension sociologique que la dimension esthétique. Parmis les lieux pragmatiques du texte, on voit que Maupassant choisit les lieux publics le plus représentatif avec les activités différentes fréquentes pour les gens à l’époque, ou bien dans un espace clos. Il crée une microsociété dans la diligence et dans l’auberge dans Boule de suif[2], où les affrontement des classes différente se produisent avec une économie des dépacements des espaces. Parallèlement, Maupassant ne manque pas de respecter étroitement la cohésion entre l’espace et le contexte de l’histoire. Par exemple, quant au choix de la ville, Boule de suif a lieu en Normandie selon la guerre franco-allemande en 1870, on n’invente pas une ville avec un certain nom, mais justement chercher à réécrire un événement historique. En ce sens, cette oeuvre se présente plus ou moins dans la perspective documentative. La normandie est un indice référetiel dans le récit historique. Elle travaille pour justifier ce que l’histoire s’est réellement passée. L’auteur destitue le soupçon d’un romancier qui installe le lecteur dans un monde fantastique, loin de « notre » monde. D’ailleurs, il y a des espaces qui sont plus familiers pour Maupassant, ainsi que l’expérience de Georges Duroy rend compte, peu et prou, de l’expérience personnelle de Maupassant : Maupassant réussit aussi dans sa carrière professionnelle à Paris, et l’auteur travaille dans l’intendance à Rouen pendant la guerre en 1870. Le personnage Duroy et l’auteur partagent le même parcours. Par conséquent, Maupassant dissipe l’incrédibilité de son histoire par le biais de l’espace.

Le procédé de la vitesse du récit mérite aussi être appréhendée. Maupassant n’écrit pas toute la vie des deux personnages principaux, il choisit des fragments plus provocateurs de leurs vie, et il varie aussi la vitesse de la narration de l’histoire. Le narrateur rapporte tantôt l’histoire de la manière chronique, du rythme plus naturel ; tantôt de la manière anachronique, en mimant le parcours d’authencité psychologique. Il nous montre comment les personnalités des personnages s’évoluent par l’influence du développement de l’histoire et des changes de l’environnement, comment les conflits se déclenchent dans les lieux publics.

I.         La fonction repérable d’espace

A. Des lieux publics empruntés de la vie réelle

Les lieux dans les deux oeuvres peuvent donner l’illusion qu’ils reflètent la réalité par des précisions d’espace, des éléments empruntés dans la réalité, ou des éléments « vraisemblables » qui rappelent les connaissances culturelles à l’extérieur du texte. En ce sens, ils réussisent à créer un effet de réel. Comme on savait, Maupassant ne concentre pas beaucoup sur une description délayée, cette idée est patente dans le décrit du lieux. On pourrait lire des absences de la description et des concisions substituées par une insistance des éléments « typiques » ou « symboliques », ce qui pique la connivence du lecteur. A l’égard du lecteur étranger, les lieux étrangers paraissent inconnus, mais ils ont des caractères similaires de ceux dans leurs pays d’origne. Maupassant nous convaint de son histoire fonctionnée sur une base réelle, en communiquant avec les lecteurs les similarités dans son monde et le monde du lecteur. Sauf le rapprochement du lecteur et l’histoire par un espace partagé par la littérature et la réalité, dans Boule de suif et Bel-Ami[3], on est susceptible de trouver des lieux référentiels, des lieux chers à l’auteur. Ce sont les lieux qui font l’ancrage réaliste. Autrement dit, il y des références précises correspondant à un monde réel ou bien qui s’attachent à un culture repérable. A la première parition de Duroy, il sort d’un restaurant, et promène sans destination, passe les rues parisiennes qui sont référentielles dans la vie réelle, « la rue Notre-Dame-de-Lorette[4] » « les Champs-Elysées et l’avenue du Bois-de-Boulogne[5] ». Les précisions des lieux publics prouvent l’authencité de l’histoire pour la lecture. Maupassant prend un regard d’un passant dans la rue, celui du personnage principal, une vue plus vivante. Parallèlemnt, on peut percevoir l’ambition du personnage inspirée de cette ville sédusante, une ville remplie de la matérialité. «  Les grands cafés, pleins de monde, débordaient sur le trottoir, étalant leur public de buveurs sous la lumière éclatante et crue de leur devanture illuminée[6]. » une description sur un café peuplé sous le soleil qui le laisse plus attractif au public. Maupassant désigne le Paris dans un temps très beau. La lummière éclairée renforce la charme de Paris. Et d’ailleurs, la description sur les verres en multiples couleurs : « rouges, jaunes, verts, bruns, de toutes les nuances[7] » font l’allusion à la pluralisme de cette ville. Pleins des lieux sont répétés dans le texte, sauf les cafés, les bals qui ont un rapport familier avec la vie réelle, il existe un lieu avec un sens particulier. C’est l’église Madeleine. Après la sortie d’un restaurant, Duroy erre dans la ville, et il se livre à un monologue « J’irai jusqu’à la Madeleine[8] », on peut par hasard trouver que le mariage de Duroy se tient à l’église Madeleine qui présent son sommet de l’asension sociale. Cet espace récurrent manifeste son projet et sa personnalité ambitieuse.

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