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La mère poule et l'épervier de Papa Samba Badji

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Par   •  3 Juin 2015  •  3 292 Mots (14 Pages)  •  1 862 Vues

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La mère poule et l'épervier

Un jour, la mère poule va demander une aiguille à l'épervier, car elle veut recoudre sa robe déchirée. L'épervier lui dit gentiment :"Je te prête mon aiguille, mais ne la perds pas". La mère poule a bien compris, elle remercie l'épervier et rejoint sa case.

Trois jours passent.

La mère poule ne rapporte pas l'aiguille.

Une semaine passe.

La mère poule ne rapporte toujours pas l'aiguille.

Alors l'épervier se fâche. Il va réclamer son aiguille à la mère poule, mais celle-ci lui dit : "mon bon ami, j'ai perdu ton aiguille, laisse-moi le temps de la retrouver".

L'épervier se fâche encore, il va, il vient. Puis il crie :"Rends-moi mon aiguille. Je t'ai bien prévenue. D'ailleurs, à partir d'aujourd'hui, tout est fini entre nous. Il n'y a plus d'amitié. Je prendrai tes enfants chaque fois que je les verrai. Et cela, jusqu'à ce que tu retrouves mon aiguille."

C'est pourquoi chaque jour, la mère poule gratte le sol. Elle recherche toujours l'aiguille perdue.

La mouche-maçonne, le pique-boeuf et le corbeau

C'est l'hivernage. Le champ de la mouche-maçonne est couvert d'herbes. Elle veut le désherber. Le corbeau et le pique-boeuf viennent l'aider. Les trois amis travaillent sans arrêt jusqu'à midi. Ensuite, la mouche-maçonne apporte une grande calebasse de lait frais. Le pique-boeuf se précipite pour boire le premier, mais il tombe dans la calebasse de lait. Son plumage devient tout blanc.

Le corbeau se fâche et l'insulte. A son tour, le pique-boeuf se met en colère, il saisit le corbeau au cou. La mouche-maçonne veut les séparer. Elle se serre la taille avec une bande d'étoffe. Elle attrape le pique-boeuf et le tire très fort. Le corbeau délivré se retrouve avec le cou taché de blanc.

La mouche-maçonne défait la bande d'étoffe. Mais elle a tellement serré sa taille que celle-ci reste mince.

Depuis ce jour, la mouche-maçonne a la taille fine.

Le corbeau, lui, a le cou blanc.

Le pique-boeuf, tombé dans le lait, a le plumage tout blanc.

(Conte d'Issouf)

Devinette des trois sorcières

Trois sorcières ont chacune un enfant.

Elles veulent traverser la rivière par la pirogue pour se retrouver tous les six sur l'autre rive. La pirogue peut contenir deux personnes au maximum, et ne peut pas revenir seule, mais chaque enfant qui se trouve sans sa mère sera dévoré par les autres sorcières.

Comment vont-ils passer ?

Réponse : deux enfants traversent en premier et arrivent à l'autre côté de la rive, un enfant decend, et l'autre ramène la pirogue, il vient prendre l'autre enfant qui est resté avec les trois sorcières, il l'amène à l'autre côté de la rive et voilà, les 3 enfants ont déjà traversé. Un enfant ramène la pirogue, il reste à côté de sa mère et donne la pirogue aux deux sorcières qui traversent et rejoignent leurs enfants, maintenant de l'autre côté de la rive ont voit deux sorcières avec leurs enfants et de l'autre côté une sorcière avec son enfant.

Maintenent où il y a deux sorcières avec leurs enfants un enfant quitte sa mère et traverse avec la pirogue où il rejoint une sorcière et son enfant, il ramène l'enfant et, arrivé, il decend et rejoint sa mère et l'autre qui a sa mère de l'autre côté retourne avec la pirogue et va chercher sa mère , voilà, et il ramène sa mère où sont les autres !

L'origine de la soumission des femmes

Il y a de cela longtemps, très longtemps, Dieu créa les hommes et les femmes. Mais comme le désordre, la discorde, l'anarchie régnaient dans la société, il résolut de mettre un terme rapide à ce regrettable état de chose. Il lui fallait identifier les semeurs de troubles et les personnes sages, susceptibles de gouverner la cité humaine. Comme il était sans cesse dérangé par les cris et les disputes, les échos des querelles et le fracas des batailles rangées que se livraient ses créatures, Dieu se résolut donc à employer les grands moyens. Sa première décision consista à séparer les hommes et les femmes en les installant dans deux villages distincts. Par ce moyen, il serait sans doute possible d'identifier les provocateurs.

Dieu prit une précaution. Il répandit des feuilles sèches entre les deux villages. Ainsi les personnes qui le fouleraient seraient aisément surprises. C'est du moins ce qu'il croyait. Lorsque la nuit vint, Dieu fut tiré de son sommeil par le bruit des canaris, des calebasses et des marmites que l'on maniait avec ardeur. Il descendit sur terre et vit que les femmes avaient entrepris de bien humecter les feuilles afin de rejoindre les hommes en trompant la vigilance du créateur. C'est ainsi que Dieu constata que les femmes apportaient le trouble dans la société, il décida que désormais les hommes auraient le pouvoir et que les femmes leurs seraient soumises.

Les deux amis

Il était une fois deux amis sincères. L'un avait épousé une très belle jeune fille, l'autre avait eu moins de chance car sa femme était laide.

Un jour de grand marché, ce dernier vint inviter son camarade.

"Mon cher ami, lui dit-il, j'aimerais que nous allions ensemble au village." L'autre déclina l'invitation en prétendant qu'il était trop fatigué pour sortir. "Dans ce cas, j'aimerais que ton épouse te remplace. Qu'elle mette son plus beau pagne, ses perles et ses bracelets d'argent ! Nous irons ensemble au marché." Le mari appela sa femme et lui demanda de se parer pour accompagner son ami.

Les deux jeunes passèrent toute la journée au marché. Le soir, l'homme invita l'épouse de son ami à le suivre chez lui. Elle accepta et ce n'est que trois jours plus tard qu'ils revinrent chez l'époux. Celui-ci ne fit aucune observation à propos de l'absence de sa jeune femme. Par contre,

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