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La femme gelée HLP

Compte rendu : La femme gelée HLP. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Janvier 2023  •  Compte rendu  •  603 Mots (3 Pages)  •  145 Vues

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La femme gellé est une oeuvre de Annie Erneau parrut en 1981 dans la quelle est nous retrace sa vie de son enfance dans un milieu plutot égalitaire jusqu’au son mariage ou elle devient peu à peu celle qu’elle ne souhaiter jamais devenir une femme au foyer. C’est un roman autobiographique c'est-à-dire que l’écrivaine nous dépeint son histoire mais elle y apporte en plus de cela une dimension sociologique. En effet d'après elle, son histoire n’est pas seulement son propre récit mais celui plein d'autres qui ont vécu une histoire similaire.

Mon passage préféré se situe à la fin de l'œuvre. Annie Erneau y explique qu’elle n’en peut plus de sa position de femme au foyer.Lors d’une dispute avec son mari les mots qu’il prononce font éco a ceux qu’elle avait entendu de la part d’un amis plus tot. “Tu me fais chier, tu n’es pas un homme, non ! Il y a une petite différence, quand tu pisseras debout dans le lavabo, on verra ! Je voudrais rire, ce n’est pas possible, des phrases pareilles dites par lui et il ne rit pas”. Ce passage est sûrement celui qui emploie les mots les plus crus. Sous un excès de colère, la réalité patriarcale de la société ressort progressivement. Écrire ses mots est d'après moi très pertinent et m'a profondément marqué car j’ai l'impression qu’il permettait de ce rendre conte que au fond de certain peut ce trouver une ménagère soumise ou un macho. La publication de ces phrases me semble être une avancée vers une société égalitaire pour que chacun ne se sente pas seul dans cette situation d’aliénation. On a également accès au pensé de Annie Erneau faisant d'après moi d’autant plus ressentir ce sentiment d’injustice elle se sent seul dans cette situation et n’arrive pas a ce rendre conte que même sont maris ne lui porte pas soutient. C’est ce qui en tant que lecteur nous émeut en plus de la situation initiale.

“Elle avait démarré, la différence. Par la dînette. […] Midi et soir, je suis seule devant les casseroles. […] Pourquoi de nous deux suis-je la seule à devoir tâtonner, […], la seule à me plonger dans un livre de cuisine, à éplucher des carottes, laver la vaisselle en récompense du dîner, pendant qu’il bossera son droit constitutionnel. Au nom de quelle supériorité .”

Le passage se situe au trois quart du roman, elle est alors mariée depuis plusieurs mois, elle a un enfant. Elle essaye de se convaincre qu’il faut du temps pour qu’elle s’habitue à son nouveau statue de femme au foyer. Mais un soir des pensées profondément enfouies en elle tentent de resurgir. Elle y explique son rapport à l'autre en l'occurrence son mari et même plus largement à la société patriarcale. Un sentiment de solitude ressort quant à son rapport avec autrui, l’idée est répété trois fois dans ce passage « je suis seule », « la seule à devoir tâtonner », « la seule à me plonger ». On ressent une profonde détresse à laquelle est confronté avec cette position de femme au foyer elle ne sait pas ou trouver quelqu’un qui comprendré son inconfort car elle resent une peur qu’on la prenne pour une rebelle en marge de la société. Or on a accès dans cet extrait à un inconscient du personnage qui tente de réapparaître progressivement exprimé à la première personne “je”. Elle se

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