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La défense et l'illustration de la langue française

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Par   •  14 Décembre 2020  •  Analyse sectorielle  •  528 Mots (3 Pages)  •  623 Vues

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Maher Sultan

Au XVIe siècle apparait un groupe constitué de sept jeunes hommes nommé La Pléiade. Ce qui unit les membres de ce groupe est la recherche et le développement de la littérature française. Enseigné par Jean Dorat, un humaniste qui se spécialise dans la littérature de l’Antiquité grecque et latine. Un des membres se démarque, Joachim Du Bellay (1522-1560),  l’écrivain de « La défense et illustration de la langue française » publié en 1549. Du Bellay se donne comme but de défendre la langue française et de la hisser au même niveau que le grec ou le latin. Il présente donc grâce à son texte les préjugés sur la langue française, les causes historiques de la pauvreté de cette langue et les progrès qu’elle connait au fil du temps.  

Du Bellay dès le chapitre 1 présente les préjugés de la langue française. D’une façon unique, il démontre que chaque langue, quel que soit sa culture ou son passé vient de la même source et la même origine. « Cela (ce me semble) est une grande raison pourquoi on ne doit ainsi louer une langue et blâmer l'autre : vu qu'elles viennent toutes d'une même source et origine, c'est la fantaisie des hommes, et ont été formées d'un même jugement, à une même fin : c'est pour signifier entre nous les conceptions et intelligences de l'esprit. » (Chap. I, lignes 9-12) Aucune langue n’est meilleure qu’une autre. C’est l’utilisation de celle-ci qui la rendra plus développée, mais uniquement, car son potentiel est mieux exploité. Les jugements viennent du fait que l’homme, comme n’importe quel animal, est de nature xénophobe. C’est de là que vient l’hostilité de certains envers la langue française. « À ce propos, je ne puis assez blâmer la sotte arrogance et témérité d’aucuns de notre nation, qui, n’étant rien moins que les Grecs ou Latins, déprisent et rejettent d’un sourcil plus que stoïque toutes choses écrites en français. » (Chap.I, lignes 18-20). Du Bellay ne méprise pas les autres langues, au contraire il pense qu’elles valent autant que la sienne. Ce qu’il méprise, ce sont les Grecs et Latins qui déprisent les écrits français. Selon lui, seule la diffusion du français pourrait amener du progrès et l’enrichir, car le seul handicap qu’une langue possède en rapport à d’autres est son manque d’utilisation.  

En conclusion, Du Belley met principalement l’accent sur trois arguments qui sont les piliers de son opinion envers la langue française. Premièrement, les préjugés sur la langue française, deuxièmement, les causes historiques de la pauvreté de sa langue, troisièmement, les progrès qu’elle connait au fil du temps. Il explique donc que le français et méprisé dû à son manque de diffusion, mais quelle reste une langue de grande valeur qu’il faudra travailler pour enrichir. Joachim Du Bellay écrit aussi en 1558 le texte « Heureux qui, comme Ulysse ». Quelques similitudes peuvent être observées dont des références à la France et à Rome. Du Belley aurait soigneusement appliqué une plus grande importance à la culture française. D’un autre côté, les 2 textes n’emploient pas le même vocabulaire, le même genre ou la même longueur, malgré la courte durée séparant leurs écritures.    

   

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