La bête Humaine

Rédaction :

Afin de répondre à la question sur le livre que j’ai préféré entre La Bête Humaine de Zola et La Guerre de Troie n’aura pas lieu de Giraudoux, je vais comparer leur genre littéraire, leur style et leurs intrigues.

Tout d’abord, ces deux livres sont très différents. La bête humaine de Zola est un roman avec une intrigue policière. Il nous fait voyager entre Paris et la Normandie et nous raconte l’histoire de personnes qui ont toutes plus ou moins des instincts meurtriers. La Guerre de Troie n’aura pas lieu est une pièce de théâtre. L’action se déroule dans un espace restreint, quelques heures avant la déclaration de guerre entre les troyens et les grecs. Or, j’aime lire des romans, mais je préfère voir les pièces de théâtre pour profiter des décors et du jeu des acteurs car je trouve cela beaucoup plus intéressant.

Ensuite, dans son livre Zola nous donne davantage de détails que Giraudoux. Il nous permet d’imaginer la vie de l’époque et les lieux comme celui de la gare. Nous pouvons nous faire une idée précise du physique des personnages comme celui de Séverine avec ses cheveux bruns et ses yeux verts, mais aussi de leurs émotions. Par exemple, nous pouvons ressentir la haine de Séverine pour Roubeau, la jalousie de Flore, l’amour de Jacques pour sa machine « la Lison » et ses pulsions meurtrières. C’est pourquoi ce livre m’a beaucoup plu.

En outre, dans La Bête humaine, il y a du suspense, on se pose en permanence des questions : les Roubeau vont-ils finir par être condamnés pour le meurtre de Grand-Morin ? Mizard empoisonne-t-il réellement sa femme?. Il y a également de nombreux rebondissements tels que le crime de Flore et son suicide. Alors qu’on est persuadé que Jack va tuer Roubeau pour se débarrasser du mari gênant, il est rattrapé par ses pulsions et assassine Séverine. La fin est également inattendue lorsque Jacques meurt en tombant du train. Dans La Guerre de Troie n’aura pas lieu, nous connaissons déjà la fin grâce au récit d’Homère. Il n’y a donc pas de surprise même si la rencontre d’Hector et d’Ulysse, nous laisse imaginer une autre issue.

En conclusion, j’ai préféré La Bête humaine parce que ce roman m’a tenu en haleine du début jusqu’à la fin. J’aime beaucoup la façon d’écrire de Zola et cela m’a donné envie de lire un autre de ses livres.

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