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La Violence à L'école

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Par   •  9 Avril 2013  •  2 809 Mots (12 Pages)  •  1 504 Vues

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Introduction

Nous allons présenter un corpus qui traite de la violence à l’école. Ce corpus est composé de plusieurs textes :

- Le texte de la journaliste et philosophe Marie-José Minassian « La violence à l’école »

- L’entretien mené par Marie-José Minassian avec Edith Tartar-Goddet « Apprendre à construire de la relation ».

- Le texte « Définir la violence » de Cécile Cara, maître de conférence en sociologie à l’IUFM du Nord pas de calais.

- Le texte de Marie-Pierre Noguèrs-Ledru « Quand le travail apaise la violence »

- « Prendre en main une classe « difficile » » de Laurence Pierson

- « Approches de la violence » de Minassian.

Présente dans le quotidien de chacun, la violence soumet l’Homme à son instinct et ses pulsions qui font de lui un individu violent. La vie en société, les règles présentes, les lois permettent de donner à l’homme un cadre, une ligne de vie où la violence ferait de lui un être déviant qui ne répond pas aux normes de la société où la violence est un mal.

La violence, notamment scolaire, a suscité l’intérêt des spécialistes tels que les sociologues, les psychologues, les professionnels de l’éducation comme le ministère de l’éducation nationale. Pour ce dernier, il est nécessaire de prévenir et de lutter contre la violence à l’école afin de favoriser un climat serein pour une meilleure réussite. Ce sujet suscite plusieurs questions : Pourquoi parle-t-on de violence ? Pourquoi certains jeunes deviennent violents ? Quelles sont les conséquences ? Que fait l’institution face à ce phénomène médiatisé qui apparaît comme banalisé et croissant ?

A travers ce corpus, nous nous interrogerons sur les différentes formes que peut prendre la violence ainsi que la manière dont elle se manifeste dans les instances de la scolarisation mais aussi de quelle manière la relation professeur-élève se construit et quelles sont les méthodes pédagogiques. Lors d’une première partie, nous nous intéresserons au phénomène de la violence. Dans la seconde partie, nous nous interrogerons sur les solutions mise en place à ce jour pour lutter contre la violence scolaire. Et enfin, la troisième partie, nous permettra de traiter de l’enseignant face aux élèves.

I/ Le phénomène de la violence

1/qu’est-ce que la violence?

Ce corpus a permis de mettre en évidence la pluralité de la violence. Tout d’abord dans cette partie nous voulons comprendre comment se manifeste la violence et ce qu’elle engendre. Selon Minassian, le violent se caractérise par sa difficulté à trouver sa place, à trouver les mots pour s'affirmer ou encore exprimer ses blessures. C'est pourquoi, il a recours à la colère et au désespoir. Cette violence peut prendre diverses formes: elle peut être sociale, légitime, habituelle, politique, etc. Mais elle est avant tout symbolique, c'est à dire qu’elle exprime quelque chose du fonctionnement de l'enfant et de la société en privilégiant l'immédiateté, l'émotion et le pulsionnel. De plus, nous constatons à travers le texte « Définir la violence » que la violence fait partie de la socialisation de l’enfant. Elle structure les relations entre les élèves, le fait de ne pas se faire dominer et d'avoir sa place au sein du groupe. En effet, sur le mode relationnel elle se fait à travers le jeu, le rapport au corps, la confrontation physique qui a pour but de « se faire accepter socialement par les pairs, se positionner dans les rapports sociaux de la cours de récréation». La violence est avant tout un rapport de pouvoir. L'étude d'Eric Debarbieux, directeur de l'observatoire international de la violence à l'école permet de mettre des chiffres sur ce phénomène : parmi les actes déclarés dans les établissements publics du second degré en 2008 2009, on constate que 80% des actes de violence sont atteintes à la personne, notamment des violences physiques et verbales qui représentent 70%, des incidents graves comme le racket (2,3%), les violences sexuelles (1,6%). On retrouve aussi par les différentes de violence: l'atteinte des biens avec le vol, l'atteinte à la sécurité, ils ne sont pas forcément violents, cela peut être de la consommation ou du trafic de stupéfiant mais ils peuvent tout de même être très menaçants (port d'armes blanches).

Si la violence semble prendre diverses formes, nous notons tout de même que certains établissements sont davantage touchés par la violence.

2/ les causes de la violence…

A la diversité des formes de violence s’ajoute la diversité de ces causes. A travers les propos de Minassian, nous avons pu constater le rôle primordial du contexte social. En effet, d’une école à une autre, la violence se manifeste différemment. Dans les écoles où le contexte scolaire est instable, on note davantage de violence. Les enfants de cette école ressentent un sentiment d’injustice, ils ont l’impression d’être sanctionné de façon arbitraire et injuste. Les sanctions y sont d'ailleurs plus fréquentes. Les causes peuvent être individuelles et familiales mais elles sont surtout liées à l'école notamment à cause du mode de fonctionnement et des relations qui s'établissent entre les personnes. Les relations peuvent être difficiles. La violence est présente quotidiennement et de façon massive entre les enfants par une violence plutôt physique mais aussi entre les adultes que ça soit les parents d'élèves ou les professeurs où la violence est plutôt verbale. Ainsi la présence de la violence engendre de lourdes conséquences.

3/.. Engendrent de lourdes conséquences.

En effet, ce comportement violent a des répercussions sur la vie et la santé individuelle et collective, elle engendre donc des conséquences à la fois sur le bien-être et sur la réussite scolaire des élèves. Ces conséquences peuvent se traduire par des effets de destruction et de fragilisation. Celles-ci sont importantes que l’enfant soit dans la posture d’agresseur ou d’agressé. Cette idée est appuyée par Cécile Carra qui montre la souffrance de la victime qui dénonce cette violence. Il exprime à travers cela son besoin d’être aidé et sa volonté de dénoncer pour délégitimer celui qui l’a violenté. Cette souffrance engendre des conséquences

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