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La Poésie Du Romantisme Au Surréalisme

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Par   •  27 Mars 2013  •  1 877 Mots (8 Pages)  •  1 463 Vues

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Séquence 1 La poésie du XIXème au XXème

Du romantisme au surréalisme

Arthur Rimbaud est né en 1854 à Charleville. C’est un poète qui a commencé à écrire jeune, vers l’âge de 15 ans. Lors de sa jeunesse, ayant une âme d’aventurier, il fit beaucoup de fugues vers Paris et Marseille car il n’aimait pas et étouffait dans sa ville natale. Ses idées sont marginales, anti-bourgeoises et libertaines. Il fait partie du courant littéraire du symbolisme et se considérait comme un poète maudit.

Symbolisme: perception de ce qui se cache derrière les apparences et voir le monde comme une forêt de symboles.

Texte 1 — Les ponts

1/ Une description précise des ponts

Il n’est pas difficile de voir qu’il s’agit de ponts grâce au titre et au vers 1.

Beaucoup de pronoms indéfinis sont utilisés: “ceux-ci, ceux-là, d’autres, tous…” mais c’est très vague, on est dans le flou, aucun lieu n’est mentionné.

On constate une multitude d’adjectifs qualificatifs qui décrivent la forme des ponts: “droits, bombés, longs, legers…” leur mouvement: “monter, descendre…” et leur fonction “soutiennent, sont chargés…”

Accumulation au vers 8: des mats, des signaux, frêles parapets…

La description met en valeur l’idée principale. La première idée est l’impression de multiplicité: il y a une multitude de ponts, tout est au pluriel.

Il y a une impression de désordre et d’étrangeté car on a le sentiment que les ponts sont les uns sur les autres et aussi beaucoup d’antithèses.

Au début, tout parait réel, mais plus on avance plus c’est fictif.

2/ Le poème évoque et réunit différents domaines artistique

Evocation picturale → termes qui évoquent la peinture: “dessins, ciels...” et couleurs qui sont la préoccupation du peintre: veste rouge, le gris qui est placé au début et à la fin (il encadre le tout).

Lignes et vocabulaire géométrique: perspective.

Temps utilisé: le présent, impression de suspension du temps comme dans un tableau.

Evocation musicale → dans la deuxième partie surgissent des éléments musicaux, on retrouve le champ lexical de la musique.

Allusion différents instruments: l.11-12 “instruments de musique, corde, hymne...”

Allitération en “ère” l.12-13 nous fait penser à un air de musique

Dans le contexte, les costumes et la veste rouge pourraient être celle des musiciens.

Le poète glisse progressivement de l’aspect pictural à l’aspect musical grâce à la polysémie des mots.

3/ Un poème bâti comme une “illumination”

Le poème se forme premièrement comme une vision qui s’anime puis décline pour enfin disparaître. Au début, des petites phrases puis des longues phrases.

Il s’anime avec le champ lexical du mouvement avec “obliquant, descandant, renouvelant” + une accumulation l.1-5 puis diminue et disparaît: “s’abaissent, s’amoindrissent, anéantit” et la musique perçue s’estompe “bout de concert”.

Le verbe anéantir de la dernière phrase fait la synthèse du poème, le terme comédie (pas sérieux, autodérision) suggère que tout cela n’est qu’une illusion.

Le poète est comme un créateur tout puissant, un demiurge, il crée et détruit selon ses envies.

Le poème est étrange, il brouille le sens et joue sur la polysémie des mots.

Oxymore: “gris de cristal” sombre mais pur + termes “bizarre”

Les formes géométriques créent une impression que les ponts se chevauchent.

   Le poème Les ponts est représentatif des Illuminations. Le poète nous invite à une succession de spectacles, où finalement le monde réel se trouve magnifié, mais aussi brouillé.

Texte 2 — À la musique

Lien avec le thème du texte: Rimbaud n’aimait pas sa terre natale et n’y étais pas attaché contrairement à de nombreux poètes, contexte historique et culturel: 19ème siècle avènement classe bourgeoise, lien avec auteur et son oeuvre.

1/ Étude du cadre spatio-temporel

La scène se déroule un “jeudi soir” et à la belle saison “les chaleurs”. Le décor est planté dans une petite ville de province: “Charleville” la ville natale de Rimbaud qu’il détestait.

Le titre contraste avec avec les indications car la gare suggère plutôt le vacarme.

La description du décor est particulièrement significative car on apprend que le lieu est denué de toute originalité et la nature y paraît comme domestiquée, artificielle et sans aucune fantaisie. C’est un lieu amenagé de façon géométrique, tout est ordonné et organisé.

C’est une description symbolique qui est là pour révéler la médiocrité des habitants.

2/ Peinture de la bourgeoisie: une caricature/ un poème satirique

La classe bourgeoise est largement dépeinte dans ce poème. Les différentes catégories de la classe bourgeoise sont mentionnés (notaire, rentiers...)

L’emploi du pluriel généralise ces personnages et les définis non en tant qu’individus mais comme les représentants d’une classe sociale.

Leur place et leur ordre d’apparition reflètent la hiérarchie de cette caste bourgeoise.

Le poète brosse un portrait physique de ces personnages qui tient de la caricature. Il fait un dessin satirique qui grossit les traits pour les ridiculiser.

On observe la répétition de l’adjectif “gros” renforcés par d’autres termes. Le bourgeois exhibe son ventre, symbole de réussite sociale et de richesse.

Tous sont d’âge mur voire âgés, les jeunes sont absent: il sous entend que la bourgeoisie est une classe de vieux.

Rimbaud ridiculise aussi leurs t éclairé

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