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La Petite Toute Seul Commentaire

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Par   •  27 Mai 2014  •  702 Mots (3 Pages)  •  4 451 Vues

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Victor Hugo est un écrivain mais aussi un dramaturge, homme Politique, académicien et intellectuel engagé français, il est considéré, au XIXème siècle, comme l’un des écrivains les plus importants de la langue française. Le commentaire va porter principalement sur l’un de ses romains les plus connu : Les Misérables, mais plus en particulier sur le tome II, livre III, chapitre V : « La petite toute seul » publié en 1862, une dizaine d’année après la restauration de l’Empire par Napoléon Bonaparte. Dans une première partie nous allons voir la métamorphose du paysage réalisé par l’auteur puis dans une deuxième partie nous verrons pourquoi cet enfant est misérable et effrayé.

Tout d'abord, l'auteur donne au texte sa tonalité en utilisant les champs lexicaux de la forêt : "bois" ; "branchages" ; "buissons" et de la peur : "épouvante" ; "horrible" ; "peur". On trouve donc dans ce texte des marques du romantisme, comme la nature. Victor Hugo décrit avec une précision remarquable le cadre spatio-temporel en qualifiant chaque élément qui le compose : "hautes herbes" ; "buissons chétifs". Ainsi, le lecteur se croit projeté dans la forêt et se surprend à trembler, tout comme Cosette.

Premiérement, c'est donc l'espace romanesque qui participe à la transformation de la marche en forêt en une entrée dans un monde terrifiant. En effet, l' "épaisse couche de brume" diminue la visibilité. De ce fait, Cosette ne voit pas où elle met les pieds. Elle pénètre dans un endroit qu'elle ne distingue pas, ce qui, par conséquent, l'effraie : "qui lui faisait peur". L'expression des sentiments (ici, de Colette), est caractéristique des romantiques. Avec la phrase "quand l'oeil voit noir, l'esprit voit trouble", l'auteur veut montrer que l'espace (ici, l'obscurité et la brume) influe sur le psychisme. Cette formule relève de la philosophie, qui est un des thèmes principaux des Misérables.

La forêt évoque la mort, par ses couleurs notamment, qui rappellent le sang : "rougeur horrible" ; "lugubrement empourprée". D'autre part, avec la phrase "cette pénétration des ténèbres est inexprimablement sinistre dans un enfant", Hugo compare les bois aux ténèbres qui symbolisent le néant et la mort.

Ensuite, c'est le temps romanesque qui accentue l'impression de frayeur. En effet, la scène se déroule la nuit : "le contraire du jour" qui est une période associée au danger. Le noir peut cacher des pièges, des risques réels ou alimenter le fantasme et la peur.

S'ajoutant à cette description minutieuse du cadre spatio-temporel, Victor Hugo enrichit son texte de figures de styles et nous emporte avec lui dans cette terrifiante ballade en forêt.

Tout d'abord, il se sert de personnifications qui donne l'illusion que les éléments naturels sont vivants : "le tragique masque de l'ombre semblait se pencher vaguement sur cet enfant" ; "des buissons chétifs et difformes sifflaient dans les clairières". On a l'impression que l'auteur décrit le paysage du point de vue de Cosette. En effet, elle n'a que 8 ans et un enfant de cet âge fait souvent preuve de naïveté.

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