La Parure

L’auteur, dans son récit, nous montre sa vision réaliste, belle et laide, de la société bourgeoise de la fin du X!Xème siècle. Le capitalisme étant la nouvelle réalité, il dénonce les différences entre les riches et les pauvres. Cette nouvelle situation amène de la jalousie et même un sentiment d’injustice. C’est de ce sentiment que Mathilde Loisel se croit victime. L’auteur nous explique comment il en arrive à ce fait en nous dépeignant la situation du personnage principal qu’est Mathilde. « C’était une de ces jolies et charmantes filles. » (p.160) Il nous laisse présager que l’histoire sera comme un conte de fée. Malheureusement pour elle, les changements dans la société ne lui apporteront pas la vie tant rêvée. « Elle n’avait pas de dots, pas d’espérances, aucun moyen d’être connue, comprise, aimée, épousée par un homme riche et distingué. » (p.160) La richesse apporte la richesse. C’est de cette manière qu’il nous présente la réalité de la femme à cette époque. Si celle-ci ne possède pas d’argent ou de richesse, elle ne peut aspirer à une vie de luxe et doit accepter de se marier avec un homme de classe inférieure.

Ce même luxe, bien que difficile à obtenir, n’est cependant pas totalement inaccessible. Maupassant nous en parle à travers la réalisation du rêve de grandeur à lequel Mathilde aspire. Lorsque l’occasion de prendre part à un bal se présente, Mathilde n’a pas l’intention de rater sa chance. L’auteur décrit ce que l’héroïne a en tête. « Soit. Je te donne quatre cents francs. Mais tâche d’avoir une belle robe. » (p.163) Son mari a sacrifié son fusil pour lui permettre l’achat de cette robe, qui est une somme importante pour le couple. Elle emprunte un bijou, métaphoriquement appelé « une rivière de diamants. » (p.164) au lieu de simples fleurs, pour augmenter sa valeur et surtout son apparence. Et que dire de l’impression qu’elle dégage à cette unique soirée. « Elle était plus jolie que toutes, élégante, gracieuse, souriante et folle de joie. Tous les hommes la regardaient, demandaient son nom, cherchaient à être présentés. » (p.165) L’auteur nous fait réfléchir sur le fait que cette fille, qui est pourtant jolie, attire seulement l’attention quand elle ressemble à une carte de mode, ce qui prouve la valeur de la femme à travers les richesses qu’elle peut montrer. Ce qui est typique de l’époque capitaliste et que l’auteur dénonce.

Il apparait donc que Maupassant, à travers son récit, veut démontrer la réalité de la femme, qui est victime de son époque.

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