La Narration

Nous avons choisie de travailler, sur l’une des œuvres de Rachid Mimouni, intitulé « l’honneur de la tribu », dans lequel, il retrace une période de la situation conflictuelle du pays. Toute en s’appuyant sur l’étude du discours du récit, nous tenterons analyser les différents procèdes narratologique élaboré par Gérard Genette, à savoir les relations existantes entres « récit », « histoire », « narration ».

Selon Gérard Genette, tout récit est l’histoire raconté par le narrateur ou, il nous expose des déroulements dans le temps, pour l’organisation de ce récit. On tente de déterminer les relations entre ces trois concepts dans notre corpus, Genette parle des quatre éléments analytiques qui sont : le mode, l’instance narrative, le niveau et le temps.

De ce fait, dans « l’honneur de la tribu » c’est le narrateur qui organise le récit, il est le personnage qui raconte ce qu’il a vécu et ce qu’ils avaient vécu les habitants de ca tribu, il parle à la première personne « nous », comme dans cette extrait : « Nous savons bien que, pour qu’au nouveau printemps l’arbre recouvre sa vigueur, il faut en scier quelque branches » ,de ce point de vue le narrateur fait partie des personnages donc, il est homodiégétique. De même pour la position de l’auteur, il est intradiégétique car il constitue un personnage de l’histoire, ce passage peut confirmer cette orientation : « tout commença par un mois de juillet… » Il est un ancêtre de leur vallée heureuse. Le narrateur apparait plus ou moins distant car il intervient en employant le discours transposé comme par exemple : « Gourgaud nous disait qu’ils avaient fabriqué à profusion le fer et l’acier à tel point qu’ils ne se mouvaient plus que dans un univers métallique » ou les paroles et les actions sont rapporté par le narrateur selon son explication. L’intervention du narrateur dans l’histoire n’ai pas impersonnel, mais plutôt, impliqué parce qu’il a une fonction de régie ou de contrôle, il organise le discours dans lequel, il ajoute les paroles du personnage. Pour ce qui est de l’ordre de la narration, il est rarement régulier et ne suit pas l’ordre de l’histoire, à cause des perturbations dans l’ordre du défilement des évènements dans le récit, par exemple : «il faut que vous sachiez que la révolution ne vous a pas oubliés … » on dit que le narrateur emploie des anachronies, appelé : prolepse, il a créé une anticipation par une projection dans le future. Mais par la suite, il évoque des évènements antérieurs, ceux de sa tribu déchiré par la modernisation. Le narrateur a toujours une position temporelle par apport à l’histoire qu’il raconte, ceci dit, que dans notre roman, il suit une narration intercalé, ou il allie la narration simultané et la narration antérieure, car il rapporte des paroles du future puis tout de suite après il inséré ses impressions du moment présent ,comme nous le montre la page(11,12) du roman, Edition Laphonique.

Nous concluant que, grâce aux travaux de Gérard Genette on a su étudier la narratologie et les mécanismes internes du récit, il s’agit de mettre en évidence les procédés narratologiques qui transgressent le code narratif traditionnel à travers : les formes du récit et ses structures.

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