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La Mort De Liboko

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Par   •  21 Mai 2015  •  509 Mots (3 Pages)  •  1 162 Vues

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La bataille s’engagea et à nouveau, ce furent les cris d’hommes blessés,

les hurlements poussés pour se donner du courage, les appels à l’aide,

les insultes et le cliquetis des armes A nouveau la sueur perla sur les

fronts. L’huile ruissela sur les corps. Des cadavres cloqués gisaient au

pied des murailles.

Les cendrés se ruèrent sur la porte de la Chouette comme des ogres. Ils

étaient une cinquantaine mais rien ne semblait pouvoir leur résister. Ils

éventrèrent les tenants de la porte cloutée et écrasèrent les gardes

surpris de se trouver face à de tels géants. Pour la seconde fois, les

nomades pénétrèrent dans Massaba, et pour la seconde fois la panique

gagna les rues de la ville La nouvelle courut de maison en maison. Que

les cendrés avançaient. Qu’ils tuaient tout sur leur passage. Lorsqu’elle

parvint à lui, le jeune Liboko se précipita au-devant des ennemis Une

poignée d’hommes de la garde spéciale de Tsongor le suivit. La rage

illuminait son visage. Ils tombèrent sur la troupe des cendrés au

moment où ces derniers envahissaient la place de la Lune- une petite

place où se réunissaient autrefois les diseurs de bonne aventure et où

bruissait, les nuits d’été, le doux murmure des fontaines. Liboko,

comme un démon, se rua sur l’ennemi. Il perça des ventres, sectionna

des membres. Il transperça des torses et défigura des hommes. Liboko

se battait sur son sol, pour défendre sa ville et l’ardeur qui l’animait

semblait ne devoir jamais le quitter. Il frappait sans cesse. Eventrant les

lignes ennemies de toute sa fureur. Les ennemis tombaient à la

renverse sous la force de ses charges. Soudain, il suspendit son bras. Un

homme était à ses pieds. Là, à sa merci. Il pouvait lui fendre le crâne

mais ne le faisait pas. Il resta ainsi. Le bras suspendu. Un temps infini. Il

avait reconnu son ennemi. C’était Sango Kérim. Leurs yeux se

croisèrent. Liboko regardait le visage de cet homme qui, pendant si

longtemps, avait été son ami. Il ne pouvait se résoudre à frapper. Il

sourit doucement. C’est alors qu’Orios s’élança. Il avait vu toute la

scène. Il voyait que Sango Kerim pouvait mourir à tout moment. Il

n’hésita pas et de tout le poids de sa masse, écrasa le visage de Liboko.

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