La Fontaine - Les Animaux malades de la peste,VIII,1 - 1668
Commentaire de texte : La Fontaine - Les Animaux malades de la peste,VIII,1 - 1668. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar monster0711 • 10 Février 2016 • Commentaire de texte • 1 339 Mots (6 Pages) • 887 Vues
La Fontaine - Les Animaux malades de la peste,VIII,1 - 1668
Introduction:
- 12 livres de fables, répartis en 3 recueils
- Le 8ème (celui-ci) : consacré à l’éducation du Dauphin de France
- Les 2 derniers ont un aspect – philo que le 1er → un peu + perso car s’exprime parfois à la 1ère pers. du sing
- Txt : des personnages typiques illustrent les différences sociales + ses injustices
→ Discours du lion dans lequel il déclare devoir faire un sacrifice pr mettre fin à la peste
→ Chacun avoue alrs ses fautes
→ L’âne est jugé coupable car il a mangé un peu d’herbe (le + faible)
- Représentation habituelle du lion : figure du roi, pouvoir suprême ç celui des autres
(voca particulier du texte : « chimérique empire »=illusion / « mâtins »= gros chien / « haro »= un cri / « baudet »= âne / « harangue » = discours passionné dans lequel on tente de convaincre un auditoire.)
I-Des persos typiques incarnés par des animaux.
- Le lion
-incarne la figure de roi par sa force et sa puissance.
-il est à l’initiative de la réunification des animaux : (l.15) qui a lieu pour mettre fin à la propagation de la peste + conséquences.
-ds son discours : il s’exprime à la 1ère personne et fait semblant de consulter l’ensemble des animaux car en réalité le Lion a déjà en tête sa décision —>affirme son opinion ex : (l.16)
-invite les animaux à penser de la mm façon que lui et montre ce qu’il est à travers le discours : tout d’abord il est savant (l.21) —> s’appuie sur l’histoire (autorité antérieure)pr prendre a décision au lieu d’imposer directement (mm si il l’impose à la fin ,il fait donc semblant de s’appuyer sur qqlc de concret)
-mêle la religion à cette histoire (l.17) —>péchés+la colère de Dieu du aux péchés des hommes
(l.19) —> « celeste couroux » ,l’idée étant que l’homme a commis des péchés donc référence à Dieu.
-s’exprime en 1er en reconnaissant sa part dans les péchés commis par les animaux (l.30),il reconnait l’acte en particulier « manger le Berger » =criminelle.
-« le Berger » est mis en évidence car seul sur un vers + hyperbole : « j’ai dévorer forces moutons »
—>pourquoi avoir manger le berger ? plus important que les moutons ? Lion pervers? car celui-ci éprouve du plaisir à manger le berger.
-il avoue sa faute le premier et laissera ensuite les autres s’exprimer ,limite s’excuse.
- Le renard
-souhaite sauver sa peau
-caractérise par la flatterie car fait l’éloge du Roi pr ne pas être mis coupable (l.36/37)
-« croquant » (l.38) ,choix du terme un peu humoristique car dédramatise le contexte
=>gradation descendante avec dévorer /manger /croquer
-le renard transforme les victimes en coupables
-rappelle la position sup du roi : flatterie rappelant la noblesse (l.34)
- L’âne
-l’âne s’accuse du v.49 jusqu’au v.54—> a manger de l’herbe (pas très grave comme faute en soit)
-sa faut s’explique en plus par besoin de manger pour survivre contrairement au Lion qui lui mange par gourmandise = péché /défaut.
-Le lion devrait être coupable mais l’âne a tt de mm succomber à une certaine tentation car « herbe tendre »(l.51)+ « quelque diablé » (l.52) référence à la religion.
- Le loup
-V.56 —> s’exprime au discours indirect, mm si indirect, le discours se manifeste par une très grande violence.
-v.57 « ce maudit » —>parle de l’âne de façon indirect, d’un ton accusateur
-termes utilisés péjoratifs (v.58) « galeux » =maladie contagieuse
-l’âne deviens responsable de tout (v.58)
-le loup possède des connaissances livresques par sa « harangue » qu’il utilise pour accuser l’âne
- Les autres animaux
-La Fontaine se contente de les citer car pas nécessaire d’annoncer leur fautes car moins importantes que celle du lion par ex —>l’âne représente la catégorie inférieure = bouc émissaire
-pts d’exclamations et discours indirect libre
-le loup a convaincu les autre animaux de la faut de l’âne.
-« On » —> pronom perso désignant une communauté, le peuple incarné par l’âne.
II-La progression de l’action
- Le cadre
-14 vers au début de la fable constituant le préambule pour expliquer le contexte
→ explique la présence de la peste et ses conséquences sur les animaux
-(l.1) : « mal » connotation religieuse annonçant la peste
-périphrase désignant donc la peste
-la peur se propage en vu de la maladie qui arrive : + peur du fait qu’elle arrive qu’elle soit la : allégorie de la peste.
=>contamination : conséquences touchant ts les animaux (l.7) →chiasme
-dépression à cause de la peste :
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