La Comparaison De L'incipit Et De L'excipit De Candide

Candide ou l'Optimisme est conte philosophique qui a été écrit par Voltaire. Ce roman est paru en 1759 à Genève. Dans ce roman est raconté la vie de Candide qui évoluera tout au long de l'histoire et fera beaucoup de rencontres lors de son voyage. Il sera tout d'abord accompagné d'un philosophe nommé Pangloss qui formera le jeune Candide pour ensuite devenir lui même un philosophe. Nous nous pencherons sur une comparaison entre l'incipit et l'excipit de ce conte. Pour cela, nous étudierons autour d'une problématique :En quoi la fin de ce conte est une avance pour le destin de l'homme dans le monde ?

Nous commenceront par la clôture du récit, puis nous continueront sur la caractéristique principale du roman, et nous termineront sur l'évolution de Candide et de Pangloss.

Ce conte commence par une amorce courante « Il y avait en Westphalie » et se termine par une expression qui reviendra toujours tout au long du récit ; cette expression est celle de « Il faut cultiver notre jardin ». Ici, le jardin a succédé au château : c'est une régression spatiale. Candide lui, voit le monde beaucoup plus vaste : il ne se limite pas seulement a la Westphalie ou au château lui même. C'est-à-dire qu'ici, l'espace se clôt de manière confuse ou non précise : il y a rétrécissement social, du château à la métairie, et l’élargissement politique. En opposition à l’Occident, l’Orient

apparaît comme la terre du retour aux origines, retour à la sagesse faites d’expérience et de pragmatisme. L’installation dans le jardin marque la fermeture de l’espace géographique.

Le Turc au début du texte dit : « Je n’ai que vingt arpents. » A son image, la métairie est une « petite ère » dans laquelle vie une « petite société ». La modestie de la surface est compensée par les principes d’une sage économie. Même les vestiges dérisoires du monde aristocratique sont recyclés. Le conte recycle la laideur de Cunégonde en utilité. Giroflée est recyclée en honnête homme qui passe du vice à la vertu. Tous les personnages du début trouvent leurs places et leurs destins sont

scellés. Le baron n’est pas recyclable car il est encore attaché à ses préjugés et à ses stéréotypes.

Fermeture du conte : Candide prononce la morale finale et sa parole est créatrice d’un nouvel age.

On remarque dès le début que Candide se penche plus vers une vie simple :

« Une vie modeste réglée est plus enviable qu’à celle d’un roi » : Il renonce à toute ambition de pouvoir et de richesse. De toute façon, il y a un caractère éphémère et aléatoire à une gloire des hommes. Dans le texte, il y a une reproche sur les rois qui ont subit des malheurs. Cela montre que le fait d’être puissant et riche ne fait rien. Par contraste, la vie simple dans la métairie est valorisée.

Il ne s’agit pas pour Voltaire de s’opposer à toute forme de raisonnement puisque Candide au début du texte est plongé dans de profondes réflexions mais il s agit d’une pensée nourrie d’expériences et d’observations. Ce qui est par exemple rejeté est le discours de Pangloss et des métaphysiques qui a une tendance affirmer à bavarder, à brasser des idées, à délayer. Et ses pensées débouchent toujours sur

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