LE VILLAGE DE LA HONTE

SOMMAIRE

Introduction

1. ELUCIDATION DES TERMES

1. Le traitement
2. L’exclusion
3. Sociale

1. LES CAUSES DE L’EXCLUSION

1. Les maladies
2. Autres infirmités
3. L’ignorance

1. LES TRAITEMENT DES EXCLUS

1. La discrimination
2. L’injustice
3. La sous-estimation

Conclusion  

 Introduction

SORO GUEFALA, l’un des écrivains ivoiriens, s’impose par son style et son art du traditionaliste. Il est en effet, un auteur d’œuvre didactique. Il foisonne une kyrielle d’œuvre dont "le village de la honte".

Dans cette œuvre, il fait montre d’un véritable conteur en retraçant la vielle histoire des certains peuples assimilés à ceux du Nord. Le titre de cette ouvre nous donne a priori la répugnance du village dont il est question dans la mesure où le mot  " honte" peut être assimilé au terme de déshonneur, d’opprobre, d’humiliation. Il reflète donc une valeur péjorative. Dans l’œuvre au programme, l’on peut dégager plusieurs thèmes dont le traitement de l’exclusion sociale. Ce thème fait en effet, l’objet de notre analyse. Ainsi, dans le travail suivant, il nous sera question de le définir, les termes, voir les causes de ce phénomène, les agissements des hommes envers les exclus.

1. ELUCIDATION DES TERMES

1. Le traitement

Il faut entendre par ce mot, l’accueil, la réception voire la manière d’agir avec quelqu’un. Il peut être affectif ou répulsif, amical ou atroce ; le bon ou le mauvais traitement. Cela peut être un honneur ou  un déshonneur rendu à quelqu’un. Une considération ou une sous-estimation à l’encontre d’un être.

1.  L’exclusion

Ce terme est donc l’action d’exclure ou encore le fait d’être exclu. Pour mieux le cerner, il s’agit de la mise à l’écart, de l’isolement de quelqu’un ou d’un groupe de personnes. A compréhension peut s’entendre jusqu'à l’idée d’abandon, de séparation, la perte de certains droits. Dans le cas que nous étudions, c’est le droit de cité qui est retiré à certaines personnes.

1.     Sociale

C’est adjectif relatif qualificatif à la société, une communauté ou encore une collectivité. Cela se rapporte ainsi à l’homme, ou rapports des hommes. Nous sommes dans la société de Nabondala. Où est matérialisé le village de la honte.

1. LES CAUSES DE L’EXCLUSION

Il y’a toujours un motif, une raison ou une cause pouvant pousser à l’exclusion d’un être ou d’un groupe de personnes. Il peut s’agir d’une faute impardonnable. Mais, dans l’œuvre le village de la honte, que pourrait-elle être la faute engendrant cette mise à l’écart ? Dans ce conte groupé, nous pouvons considérer les éléments tels que les maladies, les handicaps et l’ignorance du peuple.

1. Les maladies

A  Nabondala, ceux qui « ont commis le péché de la chair » P.38 tombaient malades. Ces maladies sont considérées par les sains comme étant une punition de Dieu. L’homosexualité, la pédophilie engendraient cette maladie. Les  personnes atteintes faisaient la honte du village, donc il était nécessaire de les isoler.

1. Autres infirmités

La lèpre est vue comme une maladie dangereuse. Il est par conséquent imprudent de vivre sous le même toit que le porteur de cette infirmité. L’on évite au maximum son rapprochement. C’est le cas du traitement inhumain infligé à un corps. Ce qui amène le visiteur Kondo à poser cette question à son homologue Nabayo : « quel crime a commis celui qu’on a fait semblant d’enterrer cet après midi ? » P.34. celui-ci répond fièrement : « le crime de cet individu était d’être lépreux » P.34.  

1.     L’ignorance

La principale cause du bannissement est l’ignorance du peuple. Cette ignorance est basée sur une interprétation et sur la méconnaissance de la maladie. Le peuple considère que ceux qui sont malades, recevaient des dieux leur châtiment. Il craignait aussi le risque de contamination de la maladie qui faisait déprimer certaines personnes dont les symptômes étaient l’amaigrissement, le vomissement, la perte des cheveux, les diarrhées fréquentes. Pour eux, il était nécessaire et opportun de se séparer de telles gens au risque d’être contaminés. Mais, où les mettre ?  Leur nouvelle demeure sera donc la matérialisation du village de honte.  

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