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LA REVOLTE DES FEMMES DANS LE VILLAGE DE LA HONTE

Commentaire d'oeuvre : LA REVOLTE DES FEMMES DANS LE VILLAGE DE LA HONTE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Février 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 686 Mots (7 Pages)  •  8 034 Vues

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INTRODUCTION

L’œuvre le Village de la Honte de l’Ecrivain Ivoirien SORO Guéfala, est une œuvre pluridimensionnelle qui, à travers ses différentes épisodes, nous donnent de comprendre plusieurs facettes de notre vie contemporaine, en mettant en relief non seulement nos valeurs entant qu’êtres vivants, mais également nos insuffisantes. Après avoir parcouru toute l’œuvre, mettant un accent particulier sur l’épisode intitulée ‘’ La révolte des femmes ‘’, une seule question nous est revenue à l’esprit, qui est la suivante : « Pourquoi la révolte des femmes ? ».

En réponse à cette question qui nous taraude tant la réflexion, nous avons décidé de mener une recherche minutieuse sur cette dite partie de l’œuvre, en vue d’en déceler les motivations réelles ayant amenées l’auteur à donner ce titre.

Il va donc s’agir pour nous, lors d’une première approche, d’analyser le dialogue argumentatif polémique de ce chapitre, puis d’analyser la lutte contre la stigmatisation abordée dans cette partie, ensuite d’en porter un jugement critique, avant de nous pencher pour finir sur le plaidoyer pour la défense de la faune et contre l’ostracisme.

  1. EXPLICATION DES MOTS OU NOTIONS DIFFICILES

  • Tonalité Polémique : Cette tonalité apparait dans les textes argumentatifs délibérément qui visent à attaquer violemment la thèse de l’adversaire. Ses caractéristiques sont le lexique dépréciatif, les questions rhétoriques, les anaphores, les hyperboles et les métaphores.
  • La stigmatisation : La stigmatisation est le blâme, la mise à l’écart d’un individu, du fait de sa caractéristique ou de sa croyance, perçue comme allant à l’encontre des normes culturelles de la société dans laquelle il évolue.
  • Porter un jugement critique : Porter un jugement critique sur un fait, une idée ou une position, revient à donner son avis, son sentiment ou son opinion sur ce fait, cette idée ou cette position. Mais ici, ce jugement se veut beaucoup plus littéraire, profond et non superficiel.
  • L’ostracisme : L’ostracisme est le parti pris d’exclusion à l’égard d’une personne ou d’un groupement.
  1. ANALYSONS LE DIALOGUE ARGUMENTATIF POLEMIQUE DE CE CHAPITRE.
  1. La question rhétorique dans le chapitre.

Abordant le point sur les questions rhétoriques, nous pouvons remarquer à la ligne 14 de la première page du chapitre, où on voit les touracos demander à Kodongo s’il va vraiment sur la lune, alors que ce dernier avait déjà répondu à la question juste avant que la question ne lui soit posée à nouveau.

Toujours à la même page 87, à la ligne 22, nous apercevons là une autre question rhétorique sur la question de savoir si Kodongo pouvait se souvenir de son temps de marche.

  1. L’hyperbole

Ici, pour faire ressortir les parties du chapitre ou intervient l’hyperbole, nous vous demander tout d’abord de nous accompagner d’abord à la page 87, de la ligne 6 à la ligne 18, où nous assistons à un échange entre Kodongo qui est un être humain et des touracos qui appartiennent à la famille des oiseaux. Ensuite, à la page 93, de la ligne 8 à la ligne 10, où nous voyons les humains nommer un coq à la place d’un être humain pour jouer le rôle d’un muezzin. Dès cet instant, nous estimons que toutes ces parties du texte font ressortir l’hyperbole, qui est une exagération ou l’amplification des parties, de la réalité, ou de l’idée évoqué. Pour nous, communiquer aussi simplement avec des animaux relève de l’exagération.

  1. Le lexique dépréciatif

Avant tout propos, nous tenons à préciser qu’on qualifie de lexique dépréciatif, tout vocabulaire d’un texte qui se comporte de manière dépréciative en présentant ce qu’il désigne de manière défavorable.

Pour revenir donc au texte, nous pouvons nous arrêter à la page 94, plus précisément à la ligne 4, où l’auteur nous narre une scène horrible d’une femme appelée Toumafa, battue à sang par son mari, parce que l’ayant vu échanger avec Marou le fils du défunt Imam. Aussi, nous avons la page 95, de la ligne 17 à la ligne 20, où l’auteur montre de manière dépréciative l’attitude irresponsable du mari de Toumafa, qui a battu cette dernière jusqu’à la mettre pratiquement à poils. De toute évidence, ni l’auteur, ni le personnage principal de l’œuvre, ne sont favorables à des telles pratiques. Ensuite, nous revenons à la page 89, de la ligne 18 à la ligne 20, où Kodongo s’indigne de constater que les animaux soient proches des hommes par leur cynisme.

  1. L’anaphore dans le texte

L’anaphore consiste en la répétition d’un ou de plusieurs mots en tête de vers ou de phrases qui se suivent.

Par exemple, dans notre chapitre, à la page 87, de la ligne 6 à la ligne 7, nous assistons à une répétition de plusieurs mots. Egalement, un peu plus bas, de la ligne 20 à la ligne 21, il apparait assez clairement une autre forme de répétition de mots mettant en exergue l’anaphore dans cette partie de l’œuvre.

A travers ces éléments, nous entendons montrer qu’il s’agit bel et bien d’un dialogue argumentatif polémique dans cette partie de l’œuvre. Et comme nous avons pu le constater, à partir de la page 97 en sa ligne 20 jusqu’à la page 105 en sa toute dernière ligne, il s’est agi là, d’un dialogue entre les hommes et les femmes, mais avec des points de vue diamétralement opposés. Il s’agit donc là d’un sujet à polémique. D’un côté, les femmes qui s’insurgent contre les attitudes inhumaines et irraisonnables que leurs infligent les hommes et leur complice la coutume, et de l’autre côté les hommes qui estiment que la femme est un sexe faible qui, normalement ne mérite pas d’avoir droit à la parole. Ainsi, chacun, défendant sa conception de l’autre, argumente dans le but de convaincre l’auditoire du choix de sa position.

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