LA POÉSIE DE LA RENAISSANCE : UNE VISION IDÉALISÉE DE LA FEMME?
Dissertation : LA POÉSIE DE LA RENAISSANCE : UNE VISION IDÉALISÉE DE LA FEMME?. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Tristan Pelletier • 26 Avril 2021 • Dissertation • 975 Mots (4 Pages) • 932 Vues
LA POÉSIE DE LA RENAISSANCE : UNE VISION IDÉALISÉE DE LA FEMME?
Analyse littéraire 2
Présentée à
Madame Myriam Côté
Par
Tristan Pelletier
Écriture et littérature
601-101-MQ
Groupe : 101
Cégep de Matane
28 avril 2020
La poésie de la Renaissance : une vision idéalisée de la femme?
Lors de la Renaissance, l’envie d’accroître les connaissances ainsi que le désir de diffusion permet de développer l’humanisme, un courant culturel européen mettant à l’avant l’être humain tout en exprimant la supériorité de l’homme. Les œuvres littéraires poétiques écrites par Clément Marot, Pierre de Ronsard et Louise Labé permettent de montrer que les poètes de la Renaissance représentent une vision idéalisée de la femme. D’abord, il sera question de l’idéaliste de la perfection de la femme liée à ses atouts féminins et qu’elle doit avoir des enfants pour être parfaite. Ensuite, la soumission de la femme face à l’homme sera abordée, du fait qu’elle doit subvenir aux besoins sexuels de l’homme et qu’elle a obligation de donner de l’affection envers celui-ci.
Premièrement, dans l’œuvre poétique, Le Beau Tétin, Clément Marot a grandement mis en évidence l’importance sur la perfection du corps de la femme. En effet, il est possible d’interpréter cela lors de la première strophe en mettant à l’avant lorsqu’il décrit, selon lui, le modèle idéal des seins d’une femme. Clément Marot évoque, dans son poème, la représentation parfaite d’un mamelon selon lui :
« Sur le milieu duquel est assise
Une fraise, ou une cerise
Que nul ne voit, ne touche aussi :
Tétin donc au petit bout rouge, » (Depuis Le Beau Tétin)
Dans l’extrait suivant, « Une fraise, ou une cerise », l’auteur utilise un procédé stylistique nommé la métaphore. Cette figure permet de comparer le mamelon à une « fraise, ou une cerise ». Pour lui, l’image idéaliste d’un mamelon doit ressembler à l’un de ces deux fruits rouges ou encore que cette partie du corps doit être autant délicieuse à déguster qu’une fraise et qu’une cerise. Par ailleurs, Clément Marot met en emphase dans son poème que le physique de la femme doit avoir la capacité de mettre au monde un enfant pour être parfaite. À la fin de cette œuvre poétique nommée Le Beau Tétin, l’homme explique que la dernière étape pour qu’une femme soit impeccable est qu’elle doit devenir une mère :
« Celui qui de lait t’emplira,
Faisant d’un tétin de pucelle,
Tétin de femme entière et belle. » (Depuis Le Beau Tétin)
L’utilisation du vocabulaire mélioratif, « entière » et « belle », permet de donner une image positive puisque pour lui la femme est idéale seulement lorsqu’elle va devenir mère et donc produire du lait. En d’autres mots, la femme pour avoir un corps parfait doit avoir la capacité d’enfanter. De plus, il est possible d’interpréter, à la suite de la citation, qu’une femme mariée et qui a des enfants est supérieure à la pucelle. Bref, les atouts féminins de la femme, ainsi que l’aptitude d’avoir des enfants permettent de confirmer l’importance de la perfection de la femme et cela représente une vision idéalisée de la femme pendant cette époque.
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