LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L'école des femmes, Molière

Commentaire de texte : L'école des femmes, Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2023  •  Commentaire de texte  •  860 Mots (4 Pages)  •  166 Vues

Page 1 sur 4

Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, est l’un des plus grands dramaturges français. Il est issu de la bourgeoisie marchande parisienne. Molière est connu pour ses comédies dénonciatrices de certains usages du XVIIème siècle. La pièce L’École des femmes, créée sur scène en 1662, met en scène Agnès, une jeune fille naïve et soumise, qui est contrainte d’épouser Arnolphe, un vieil homme qu’elle n’aime pas mais qui l’a élevée depuis son enfance. A la fin de l’acte III, Horace exprime ses sentiments envers Agnès. Dans la scène 1 de l’acte IV, Arnolphe est seul et réfléchi au fait que la femme qu’il aime est plus intéressée par un autre.

Nous verrons donc comment, dans cette scène, Arnolphe réagit après les révélations d’Horace.

Pour cela, nous verrons tout d’abord qu’il s’agit d’un monologue délibératif. D’autre part, nous aborderons la façon dont il exprime ses sentiments. Puis, nous finirons par observer le fait qu’il s’agit d’une parodie de discours tragique.

Dans un premier temps, nous pouvons donc commenter ce monologue délibératif.

Tout d’abord, nous pouvons observer qu’au début de cette scène, Arnolphe ne sait plus ou il en est : «  J’ai peine, je l’avoue,à demeurer en place […] mettre un ordre dedans et dehors » (v.1008 et 1010). Dans cette scène nous voyons bien que le protagoniste ne sait plus ou donner de la tête, comme le montre l’expression : « Et de mille soucis mon esprit s’embarrasse » (v.1009) ; il est totalement perdu dans ses pensées. Les sentiments entre Agnès et Arnolphe sont très contrastés ; elle est plutôt calme : «  elle n’est point émue […] plus en la regardant je la voyais tranquille » (v. 1013 et 1016), tandis que lui est plutôt nerveux : « J’étais aigri, fâché, désespéré contre elle » (v.1020). Nous pouvons ensuite remarquer que celui-ci ne va vraiment pas bien, ses sentiments envers Agnès sont contradictoires : « J’étais aigri, fâché[…] et cependant jamais je ne la vis si belle » (v.1020- 1021). Il dit également : « Et je sens la dedans qu’il faudra que je crève, si de mon triste sort la disgrâce s’achève » (v.1024-1025). Arnolphe est dépassé par le comportement qu’a eu Agnès, pour celui-ci c’était la sienne, et ne supporte pas l’idée qu’elle est tombée amoureuse de Horace : « Afin qu’un jeune fou dont elle s’amourache, me la vienne enlever [...] » (v.1032-1033).

D’autre part, nous pouvons voir comment Arnolphe exprime ses sentiments.

Dans cette scène, nous pouvons constater que Arnolphe est en colère car son discours manque parfois de cohérence : « j’ai peine, je l’avoue à demeurer en place » (v.1008). Celui-ci pense également à ses problèmes : « Et de mille soucis mon esprit s’embrasse » (v.1009). Arnolphe est aussi énervé du au fait que Agnès l’ai défié : « De quel œil la traîtresse a soutenue ma vue ! » (v.1012), et également car pour lui Agnès passe pour une sainte-nitouche, cela ne lui plaît pas :« On dirait à la voir qu’elle n’y touche pas » (v.1015). Celui-ci trouve que Agnès est bien tranquille pour ce qu’elle a fait et cela l’agace énormément : « Plus en la regardant je la voyais tranquille,

...

Télécharger au format  txt (5.6 Kb)   pdf (44.3 Kb)   docx (9 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com