L'école des femmes, Molière

L'Ecole des femmes, Molière.

Résumé de la pièce :

         L’École des femmes est une pièce en 5 actes écrite en vers par Molière. C’est le 26 décembre 1662 qu’elle fut représentée la première fois. Agnès est une jolie jeune fille naïve promise à Arnolphe, un vieil homme pour lequel elle n'a aucun sentiment. Celui-ci finance l’éducation d’Agnès et veut l’épouser. Arnolphe hanté par la peur d’être un mari trompé et prend donc les devants en essayant de donner à Agnès une éducation basique. Agnès tombe follement amoureuse d’Horace, un beau jeune homme qui l’aime lui aussi. Horace a pour projet d’enlever Agnès. Il confie ce projet à Arnolphe tout en ignorant que ce dernier est le futur mari d'Agnès. La pièce est une comédie, à la fin, Horace et Agnès finissent réunis.

Plan du passage :

La colère d'Arnolphe

        Tout d'abord, dans la première partie de l'extrait, on fait face à la violence d'Arnolphe, violent dans ses propos comme dans ses intentions « Je ne sais pas ce qui me tient qu'avec une gourmande ma main de ce discours ne venge la bravade. » (lignes 45-46). A ce passage du texte, Agnès lui est soumise et tente de le calmer en l'autorisant de son plein gré à la battre.

La déclaration d'Arnolphe

        Ensuite, Arnolphe se laisse emporter par ses sentiments envers Agnès qui font complètement place à la colère. Il lui déclare son amour mais emploie l'impératif, ce qui montre qu'il reste autoritaire même dans le domaine des sentiments « en revanche aime moi » (ligne 64) « Considère par là l'amour que j'ai pour toi » (ligne 63) Néanmoins, il utilise un langage dégradant envers Agnès, la traitant de « traîtresse » (ligne 61)

Arnolphe tente de conquérir maladroitement Agnès

        Après sa déclaration, Agnès lui laisse sous entendre qu'elle ne peut l'aimer et Arnolphe tente maladroitement de la convaincre du contraire en vendant sa personne « contemple ma personne » (ligne 69) Il lui dit aussi de quitter Horace pour qu'elle n'aime que lui « Et quitte ce morveux » (ligne 70) Enfin, dans sa vaine tentative de la conquérir, il fait preuve de maltraitance psychique « Veux-tu me voir pleurer ? Veux-tu que je me batte ? […] Veux-tu que je me tue ? » (lignes 80 à82)

Agnès terrasse Arnolphe qui sombre dans la vengeance

        Pour finir, Agnès le fait replonger dans une colère profonde après lui avoir dit qu'elle lui était indifférente et qu'elle était amoureuse d'Horace « Tenez, tous vos discours ne me touchent point l'âme. Horace, avec deux mots, en ferait plus que vous » (lignes 84 et 85) Arnolphe est profondément blessé et redevient violent, la menaçant de l'envoyer au couvent.

Quelles sont les réactions et les sentiments successifs d'Arnolphe ?

        Premièrement, le personnage d'Arnold est furieux au plus haut point contre Agnès, il en vient même à hésiter à la battre « J'enrage quand je vois sa piquante froideur, et quelques coups de poings satisferaient mon cœur. » (lignes 47-48)

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