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L'oiseau Barbouilleur

Mémoires Gratuits : L'oiseau Barbouilleur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2012  •  770 Mots (4 Pages)  •  849 Vues

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Un conte où il n’est pas heureux d’imposer ses désirs aux autres…

Un oiseau artiste recompose les paysages de la nature comme bon lui semble.

Mais les autres habitants des lieux n’ont pas envie de subir ces barbouillages intempestifs, sans qu’on leur demande leur avis.

Alors, ils réagissent…

Calmer était un oiseau particulier. Son bec à lui était un grand pinceau, et son plaisir était de composer des paysages dans la nature.

Il volait ainsi, l’œil à l’affût, et, quand il passait au-dessus d’un beau paysage qui l’inspirait, il y mettait ses couleurs.

Une fois, il survola les magnifiques îles de l’océan pacifique, des atolls entourés d’une eau couleur émeraude, et couverts de palmiers géants verdoyants.

-« Pas mal » se dit-il, « mais il y a un peu trop de vert à mon goût… »

Il composa alors un autre tableau, en créant une dominante de bleu : la mer bien sûr, qu’il rendit d’un bleu clair, transparent. Puis, les plages, d’un bleu un peu plus soutenu. Les palmiers qu’il transforma en grandes plantes mauves, tout cela dans un ciel parme.

Calmer admira son œuvre :

-« Ah, quelle belle harmonie ! Comme c’est reposant à contempler… J’adore ! »

Content de lui, il poursuivit sa route, à la recherche de nouveaux paysages. Il arriva en Afrique, et la savane, et ses habitants magnifiques, lui parurent intéressants.

-« Quelle belle lumière… Et les animaux, quelle majesté ! Bien, je vais magnifier tout cela… »

Calmer se mit alors au travail. Il sortit ses couleurs, et entreprit de repeindre tout ça.

Le fil conducteur de son inspiration fut de créer des contrastes : là, certes, c’était beau, mais un peu trop uniformes. Il décida que les tâches de couleur parsèmeraient les animaux eux-mêmes.

-« Oui, la vie porte le vie ! Et pour la première fois, mon tableau sera animé. Oh, génie que je suis ! Je m’épate moi-même ! »

Sur ces modestes considérations, Calmer se mit au labeur.

-« Tiens, l’éléphant, là, je vais le colorier en bleu. Et ces girafes, comme leur costume est démodé ! Je vais le rafraîchir un peu : couleur cuir, avec des paillettes… C’est quand même plus rock’n roll ! Et ces zèbres en pyjama… Il fait jour mes gaillards : une belle couleur soleil, et l’on ne verra que vous ! Quand à ces crocodiles verts quelconques, on dirait des sacs ambulants ! Tiens, j’en fais un rose, un autre orange, et enfin, un rouge… »

Calmer allait continuer ses barbouillages, quand un concert de protestations se fit entendre.

-« Hé, mais qu’est-ce que ce bruit ? Je crée des tableaux, mais ils n’ont pas encore le son… Alors, un peu de silence s’il vous plaît ! »

Mais les cris continuèrent :

-« Mais qui est cet hurluberlu qui nous change nos couleurs, et nous revêt de costumes ridicules… » râla une girafe

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