LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L'oeuvre Vieille Chanson du jeune temps de Victor Hugo

Commentaire d'oeuvre : L'oeuvre Vieille Chanson du jeune temps de Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Mars 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 249 Mots (5 Pages)  •  929 Vues

Page 1 sur 5

Habituellement, de nombreux poèmes évoquent et laisse libre cour aux sentiments amoureux, et rares sont les poèmes qui racontent une aventure complètement ratée, une histoire d'amour qui ne fonctionne pas. Les poèmes donnent une « belle » image de l'amour. Mais Victor Hugo (1802-1885), grand poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l'un des plus importants écrivains de la langue française, ayant un appétit sexuel hors du commun, enchaînant les conquêtes dans tous les milieux, décide de ne pas suivre les poèmes habituelles. Néanmoins c'est bien lui qui narre, en 1831, en neuf quatrains et en rimes croisées, « Vieille Chanson du jeune temps », un rêve, ou plutôt souvenir d'adolescence ou il semble mélancolique en narrant se poème. Nous étudierons d'abord cette histoire d'amour inaboutie, puis la double idéalisation de la femme et de la nature. Nous verrons finalement comment le regret donne naissance à l'écriture.

Ce poème de Victor Hugo, ne raconte pas exactement une histoire d'amour qui n'aboutit pas, mais plutôt une histoire d'amour rêver, car elle n'a pas eu lieu.

Dans ce poème, un jeune homme et une jeune femme se promènent ensemble dans un bois. Dés le premier vers, nous apprenons qu'elle s'appelle « Rose » ; qu'elle est âgée de vingt ans (vers 14), qu'elle a les yeux qui « brillent », qu'elle a également le « bras blanc » (vers 20), et qu'elle a le pied « petit » (vers 27). On peut se douter qu'avec tout ces atouts, elle souhaite séduire le jeune homme avec qui elle se promènent, et sous prétexte de cueillir une « mure » (vers 19) elle leva le bras, ou sous prétexte de se rafraîchir dans l'eau pure, elle montre son bras et son pied dénudés. Tout cela fait d'elle un des canons de la beauté féminine de l'époque. Elle lui fait des avances de plus en plus précises devant la passivité du jeune homme. Durant la promenade des deux jeunes gens, Rose ne parle pas, elle est silencieuse (sauf dans le dernier vers : « soit ; n'y pensons plus!). Contrairement au jeune homme qui lui parle tout au long du poème, « je parlais des fleurs, des arbres » (vers 7). Ce jeune homme (qui doit être l'auteur en personne, Victor Hugo), n'est âgé que de « seize ans » (vers 13), il a « l'air morose » (vers 15). Comme vu précédemment, durant la promenade il parle, il est le sujet de tous les verbes de parole : « parlions » (vers 3), « dire » (vers 29). Mais il n'ouvre la bouche que pour parler de banalité, comme par exemple : « des fleurs, des arbres » (vers 7). Et au vers 3, il y a la présence d'un « nous » (Rose et Victor), et c'est la seule fois du poème ou Rose est intégrée. Il y a également une grande présence de verbes de mouvement, comme par exemple « marcher » (vers 6), « suivre » (vers 30), et « sortir » (vers 34). Comme vu dans l'introduction, on peut rattacher ça à sa grande passion pour la femme.

Mais le jeune homme ne remarque pas tout ce que fait la jeune Rose pour le séduire, « mais je ne sais plus de quoi » (vers 4), « je ne vis pas son bras blanc » (vers 20), « je ne vis pas son pied nu » (vers 28). Il y a une grande ressemble entre le vers 20 et le vers 28, et une présence de négation. La tentative de séduction de Rose n'aboutira donc pas, elle a « ratée ». La fin du poème est reprise en chiasme des deux premiers vers par les deux derniers : le vers 35 a pour sujet Rose, tout comme le vers 2. Et le premier vers et le dernier sont consacrés à ce que pense Hugo, ou a ce dont il ne

...

Télécharger au format  txt (7 Kb)   pdf (84.9 Kb)   docx (10.5 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com