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Lecture linéaire "vieille chanson du jeune temps" Victor Hugo

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Par   •  23 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  1 103 Mots (5 Pages)  •  4 414 Vues

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LL2 : « Vieille chanson du jeune temps », « Autrefois », volume I

        En 1856, Victor Hugo auteur romantique du 19e siècle, considéré comme le chef de file du mouvement romantique, publie les Contemplations, recueil de poèmes organisé en 2 grandes parties, Autrefois et Aujourd’hui. “Vieille chanson du jeune temps”, datant de 1831,  est extrait du livre Aurore, premier des six livres des Contemplations, dans la partie Autrefois. Ce poème présente le premier émoi amoureux, accompagné de la nature qui l’entoure. Dans ce poème tourné sous forme de chanson, Victor Hugo parle de son éveil à l’amour sous sa forme la plus romantique : la rencontre d’une jeune fille dans la nature. Hugo construit ainsi ce poème sous la forme de quatrains. Les heptasyllabes, vers impairs, donnent de la musicalité au poème. Et les rimes croisées expriment l’incompréhension entre le jeune Hugo et Rose.

En quoi sous son apparence légère, cette chanson révèle-t-elle la profondeur des regrets de son auteur?

I/ un amour à sens unique (v 1-16)

v1-2 : chiasme, contradiction entre les deux personnages

-Rose entreprenante, décrite par le verbe “venir”

-le jeune Hugo, indifférent (l’utilisation d’une négation au vers 1 symbolisant un amour à sens unique : “Je ne songeais pas à Rose ; Rose au bois vint avec moi”)

v 2 : vers léonin, comporte une rime à l'intérieur du vers avec les mots “bois”, “moi” ce qui montre que l’auteur est perdu : “Rose au bois vint avec moi”

v 3 : mot “nous” annonce la promesse d’un couple : “Nous parlions de quelque chose,”

v 4 : négation absolue, l’auteur décrit la scène comme si le jeune garçon montrait un désintérêt total envers la jeune femme + banalité de la conversation  

pronom personnel “Je” indique que c’est la parole du vieil Hugo (du temps de l'écriture avec présent d'énonciation)

vieux poète mélangé au temps de l’action tout au long du poème. “Mais je ne sais plus de quoi”.

v 5 : comparaison mots “les marbres” et “froid” montrant que Hugo très distrait/distant. “Moi, seize ans, et l'air morose”.

v 5-7 : anaphore de “je”, l’auteur est perdu dans son monde et dans ses pensées + début de monologue (“Je parlais des fleurs”) donc profite pas du moment avec Rose, essaye de remplir les blancs. (“J'étais froid comme les marbres ; Je marchais à pas distraits ; Je parlais des fleurs, des arbres”.)

v 8 : métonymie + personnification montrent le langage du corps et la sensualité de Rose, envoie des signaux entreprenants (“Son œil semblait dire: "Après ?"”)

v 9-12 : omniprésence de la nature, personnification “la rosée offrait” et antithèse entre “J’allais” et  “J'écoutais” et “Rose”. (“La rosée offrait ses perles, Le taillis ses parasols ; J'allais ; j'écoutais les merles, Et Rose les rossignols.”.)

v 13-14 : parallélisme antithétique avec les citations “Moi seize ans”, “Elle vingt”, montre séparation entre Rose et Hugo. (“Moi, seize ans, et l'air morose ; Elle, vingt ; ses yeux brillaient”)

v 14 : “ses yeux brillaient” montre le langage du corps sensuel exprimé par Rose, elle mène cette balade/discussion.

v 15-16 : chiasme en relation avec les v 11 et 12 exprimant une répétition, donnant un ton chantant à la poésie. (“Les rossignols chantaient Rose; Et les merles me sifflaient”)

v 16 : “et les merles me sifflaient”, personnification de la nature qui semble critiquer avec amusement le comportement du jeune homme par l’action symbolique de se faire siffler

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