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L'objet dématérialisé

Dissertation : L'objet dématérialisé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Décembre 2015  •  Dissertation  •  977 Mots (4 Pages)  •  640 Vues

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BTS CGO 2 FRANÇAIS SYNTHÉSE

Sur le thème des objets, quatre documents nous sont proposés : tout d’abord un article paru dans le magazine Marketing magazine, intitulé « Vers une consommation dématérialisée », écrit par Anne Charpentier, puis l’extrait d’une interview de Benoît Melançon pour le journal Libération, deux graphiques, représentant le résultat d’un sondage mené par l’institut Opinion Way et faisant partie de l’étude L’observatoire de la dématérialisation. Enfin, un extrait de Comme un roman, essai de Daniel Pennac.

Ce corpus de texte pose la problématique de la dématérialisation de l’objet.

Dans un premier temps, nous allons voir que les auteurs s’accordent sur le fait que l’objet tend à se dématérialiser puis dans un deuxième temps, nous verrons que ces mêmes auteurs montrent aussi que dans certains domaines la forme physique de l’objet reste privilégiée.

Ainsi donc notre premier thème commun traite de la dématérialisation de l’objet.

Il convient tout d’abord de définir la dématérialisation. Banoît Menançon explique, dans son essai, qu’un courriel est dématérialisé car ce n’est pas un objet, ni une chose, il est désincarné.

Comme le déclare A. Charpentier dans son article « Vers une consommation dématérialisée », les nouvelles générations n’expriment plus le besoin de possédé des objets matériels.

En effet, comme le montre Benoît Melançon dans son interview pour Libération, de nouvelles formes de communications, dématérialisées, ont fait leur apparition, par exemple le courriel qui remplit les mêmes fonctions que le téléphone ou le télégramme.

Anne Charpentier explique la passion des jeunes pour le virtuel par leur environnement inconstant et changeant. De plus, pour appuyer son argumentation, elle rapporte les propos de Jérémy Rifkin, qui pense qu’il est plus important aujourd’hui de pouvoir avoir accès à un objet que de le posséder, par exemple par le biais de la location ou du bail.

On peut observer cette tendance sur le graphique fourni par Opinion Way pour son étude appelé L’observatoire de la dématérialisation : plus de 67 % des interrogés préfèrent avoir accès à leur facture via un support électronique plutôt que via un support physique, il en est de même pour les relevés de comptes fidélités, les billets de train ou d’avion ou les contrats de réservation. Ce domaine n’est pas le seul touché par cette appétit du numérique, en effet le sondage montre que les interrogés sont plus favorables aux supports numériques dans le domaine de la photo. Certains domaines encore, sont aussi appréciés sur un support numérique que sur un support physique, comme les jeux d’argent.

Benoît Menançon affirme, dans l’interview « Quelle différence avec la lettre ? Le fétichisme », que cette dématérialisation permet de s’approprier les médias, de communiquer, de découvrir, d’échanger.

De même, pour lui, le fétichisme électronique peut exister, mais il ne pourra être que textuel.

Enfin, selon A. Charpentier, la dématérialisation de l’objet est en expansion puisqu’elle affirme que les magazines se mettront un jour au numérique, suivant exemple sur le quotidien les Echos, ou que la VOD va concurrencer le DVD.

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