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L'exemplarité des peines dans "Surveiller et punir " de Michel Foucault

Commentaire de texte : L'exemplarité des peines dans "Surveiller et punir " de Michel Foucault. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  1 013 Mots (5 Pages)  •  962 Vues

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                                                                Guyon

                                                                Anne-Laure

« Surveiller et punir », Michel Foucault

Sujet : L’exemplarité des peines dans « Surveiller et punir » de Michel Foucault.

        L’œuvre de Michel Foucault « Surveiller et punir » raconte le début de l’histoire des prisons, son commencement, le commencement d’une aire nouvelle qui accorde aux fous de l’époque le droit à la catégorisation, la différenciation entre les criminels, les débauchés, les infidèles, les malades mentaux etc. C’est le début d’une mutation au 18e et 19e siècle, le passage de la punition à la surveillance, la torture a pour but de faire souffrir le corps à l’inverse de la prison qui condamne l’âme, nous cherchons à en prendre le contrôle, la redresser, la modifier pour qu’elle soit conforme à la société, contrôler l’anomalie pour la préparer à la réinsertion.

        Les peines corporelles infligés à l’époque sont fortement influencés par la religion, elles sont considérées comme une anticipation des peines de l’au-delà, un avant goût de l’enfer, réservant l’âme à la justice de Dieu, elles sont le reflet d’une souveraineté absolue, exposant un pouvoir écrasant et ne manquant en aucun cas d’ingéniosité par leur violence extrême ( amputation, dépeçage, marquage, pilori... ) mais aussi d’humiliation avec les travaux publics ( p.15 )  l’exemple qui réunit tous ses critères sont cités dans le roman de Foucault, page 1 à 11, sur la ou plutôt les peines qu’à subit Damiens, dernier supplicié, condamné à l’écartèlement, ayant porté atteinte au plus haut de la hiérarchie, le souverain, qui représente la loi, ce n’est pas de la justice qui est rendue à travers cette série de châtiments, c’est une vengeance personnelle, p. 87 « La vengeance du prince et la colère contenue du peuple, par l’intermédiaire du supplicié et du bourreau. » qui sera directement répercuter sur le corps du supplicié et ne vise en aucun cas à l’aider, c’est de l’intimidation.
La violence qui en ressort est tels qu’à notre époque cela paraît irréel, le but est d’obtenir une vérité, fausse ou non, on y cherche la supplication du condamné, c’est un autre monde, pourtant ce fût pendant longtemps « un spectacle punitif » p.15 sanglant qui attirait les foules, les exécutions sont faites directement en place publique, les bourreaux n’étaient pas cachés comme maintenant, l’acte reste banal, voir tout à fait normal, la torture sera dissimulée au fil du temps, caché puis abandonné en France, car elle sera reconnue comme un acte barbare, honteux, abominable qui n’a plus sa place dans la société, vers la seconde moitié du 18
ème siècle il y aura beaucoup de protestations contre cette barbarie par des philosophes, des juristes, des théoriciens du droit, des hommes de lois et des parlementaires.
Le monde tels qui l’était se métamorphose,
«  Il est laid d’être punissable, mais peu glorieux de punir » p.15
le châtiment ne sera plus la décision unique du souverain, mais celle de la société tout entière, des hôpitaux font leurs apparitions en 1656, c’est déjà le début de ce que nous connaissons maintenant avec les prisons, ils réunissent toutes les   personnes considérer comme anormal, le mot fou, à l’époque, n’est pas  encore une définition claire comme à l’heure actuelle, d’une maladie qui affecte les facultés, elle désignait l’ensemble des personnes dites déviantes donc non conforme aux critères sociaux, on mélange les fous avec les chômeurs, les homosexuels, les pauvres, les débauchés, les infidèles etc. Et il est libre a chacun de dénoncer son voisin, d’où le manque d’équilibre de cette première tentative.

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