L'automne, Lamartine, 1820

L'automne, Lamartine, 1820

Recueils poétiques d’Alphonse de Lamartine, publiés à Paris en 1820, Les Méditations poétiques comprennent dans l’édition originale vingt-quatre poèmes. Ce recueil est un repère dans la littérature française, car c’est généralement à partir de ce moment que l’on date la naissance du romantisme en France. L’Automne fait partie des premières éditions des Méditations poétiques, le poème intégral comporte huit quatrains d’alexandrins avec des rimes croisées, nous étudierons seulement les quatres derniers. Nous allons chercher à savoir en quoi ce poème est un poème romantique. Pour cela nous allons dans un premier temps analyser l'évocation lyrique de la nature automnal puis dans un second temps étudier la relation privilégiée entre l'Homme et la Nature.

I) L’évocation lyrique de la nature automnale :

1. Poème sur la Nature en automne

Ce poème est centré sur une saison l'automne. En effet on peut le constater dès le début avec le titre du poème qui est « l'Automne ». Puis dans le texte nous avons des indices qui font référence à cette saison, par exemple vers 13 on nous dit que « la fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire » , on a là une phrase poétique qui montre que c'est bien l'automne car c'est à ce moment de l'année que les fleurs commencent à se faner. On a donc dès le début une approche avec la nature ce qui est l'une des caractéristiques du mouvement romantique.

2. L’expression des sentiments à la première pers. :

De plus, le poète dit « je » comme au vers 2 « je vous dois » il n'hésite pas à insister sur le « moi » en disant vers 15 « Moi, je meurs » ce qui nous montre bien l'importance du « Moi », un des point primordial du romantisme . Le Moi est le sujet du poème : le poète se penche sur sa sensibilité dans la plus profonde intimité.

3. Les sentiments du poète

A travers des images ce poète nous livre ses sentiments. Par exemple quand il est mélancolique il dit «  au fond de cette coupe où je buvais la vie » vers 7, le verbe à l'imparfait montre que c'est du passé, à un moment où il profitait de la vie, un bonheur qu'il recherche en faisant des hypothèses trois fois de suites, elles commencent toutes par « Peut-être » par exemple vers 12-13 « Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore Aurait compris mon âme, et m'aurait répondu ?... » on voit bien ici que le poète est à la recherche du bonheur, il cherche une solution, de l'aide à travers une autre personne, une autre âme. Néanmoins il imagine qu'il est destiné à rester dans cette état car il dit vers 10-11 « Peut-être l'avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu » dans ce vers le poète a toujours l'envie d'atteindre son objectif mais qui est pour lui sans issue, vouée à l'échec. Il espère sans vraiment y croire ce qui l'amène à penser à la mort.

II) Un paysage état d’âme : la

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