L'Utopie, Thomas More, compte-rendu de lecture

Compte- rendu de lecture

L’Utopie, Thomas More

        Thomas More (1478-1535) est un philosophe, avocat et chancelier anglais. Il écrivit notamment le récit L’Utopie en 1516, traduit du latin par Marie-Delcourt à Paris en 1987 dont la première édition était Garnier Flammarion. Le récit De optimo rei publicae statu, deque nova insula Utopia (L’Utopie), dont le premier éditeur était Thierry Martens à la ville de Louvain, a pour intérêt de plus résider dans les idées novatrices que cet ouvrage diffuse plutôt que dans sa qualité romanesque. Nous allons donc voir dans un premier temps le résumé du livre II de L’Utopie, dans une deuxième partie, les enjeux littéraires, historiques, politiques, esthétiques… puis dans une troisième partie, nous décrirons notre regard critique personnel.

        Le livre II de L’Utopie de Thomas More énonce comment Raphaël Hythlodée raconte ce qu’il a pu observer de son voyage dans la ville d’Utopie, autrement dit, il raconte comment fonctionne la ville, comment les villageois fonctionnent comme par exemple en présentant leur système de vie, comment ils se nourrissent, comment ils travaillent et comment les villageois s’organisent. Dans L’Utopie de Thomas More, Raphaël Hythlodée dévoré de la passion de courir le monde, s’attacha à la personne et à la fortune d’Améric Vespuce qu’il ne quitta pas d’un seul instant pendant les trois derniers des quatre voyages. Mais il ne revint pas en Europe avec lui. Améric cédant à ses vives instances, lui accorda de faire partie des « vingt-quatre » qui restèrent au fond de la Nouvelle Castille. C’est celui-ci qui relate au narrateur la vie des Utopiens.  Raphaël Hythlodée décrit la ville d’Utopie comme un lieu idéal mais imaginaire. Il parle également d’une « île » car la ville d’Utopie est coupée du reste du monde, elle n’a donc pas d’influence parallèle avec Candide de Voltaire.

        Comme l’utopie présente un monde idéal, où les hommes sont libres et heureux, elle peut servir à critiquer implicitement le monde réel. Cette critique peut viser le gouvernement ou dénoncer les défauts de la société. L’utopie peut également avoir une fonction didactique : elle permet de faire réfléchir sur l’organisation sociale et de proposer des nouvelles idées pour améliorer la vie en société. Thomas More montre également des enjeux esthétiques, en effet il utilise de nombreuses figures de style. A travers ces figures de style, l’auteur appui ses idées. Par exemple lorsqu’il utilise des répétitions, More montre qu’il veut s’appuyer sur ce sujet spécifiquement ou encore s’il utilise des hyperbole c’est pour faire l’éloge de ce point. L’Utopie, publié pendant l’humanisme s’intègre dans cette séquence car c’est un monde idéalisé où tout est fait pour le bien être des humains comme par exemple lorsque Thomas More dit que les rues sont bien dessinées de façon à ce que les habitants soient protégés du vent. Il définit donc la ville d’Utopie comme sécuritaire pour ces habitants mais dangereuse pour les étrangers. L’auteur dit également que les Utopiens sont pour la majeure partie monothéistes et qu’ils reconnaissent un seul Dieu immense et inexplicable qu’ils appellent « Père ».

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