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L'Habitat dans le roman

Fiche : L'Habitat dans le roman. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2019  •  Fiche  •  533 Mots (3 Pages)  •  293 Vues

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«  La maison du chat qui pelote » est une nouvelle d’ Honoré de Balzac parue en 1830, pendant le mouvement littéraire du Romantisme et porte sur le thème de l’Amour. L’habitat a apparemment une grande place dans la littérature et je vais m’intéresser à celui-ci et voir comment il est représenté et quels sont les enjeux de cette représentation.

Tout d’abord, dans cette nouvelle. Les deux filles de Guillome naissent et grandissent dans une « humble et silencieuse maison » où elles se sentaient en sécurité, on peut donc imaginer que l’habitat est représenté ici comme un endroit sûr. Cependant, en devenant adulte il est normal de vouloir quitter sa maison, mais Augustine le regrette bien lorsqu’elle se rend compte qu’elle nest pas mieux ailleurs que sa maison natale. Cela est représenté par la couverture du livre où un chat essaye de rentrer dans la boutique. Le chat représente donc Augustine et la maison la sécurité. En effet, après un long temps de dépression elle décide d’y revenir pour se vider la tête et revoir ses proches, qui lui en veulent d’être partie si longtemps. Augustine s’est donc rendu compte qu’elle ne se sentirai jamais bien chez son mari car celui-ci ne faisait que l’insulter et ne se préoccupait pas d’elle, cela est tout l’inverse de la maison d’Augustine, où ses parents se soucient d’elle et font tout pour qu’il ne lui arrive rien.


L’habitat est chaud, en effet dans l’illustration de la nouvelle on voit le chat qui essaye de rentrer dans la maison, non seulement parce qu’il regrette d’être parti mais aussi parce dehors il fait froid. Le froid représente l’ambiance de la maison du mari d’Augustine, où il n’y a plus d’amour de celui-ci envers elle et où elle se sent mal à l’aise. Nous voyons donc une opposition entre les deux habitats. Celui de Sommervieux, son mari, est représenté comme très grand et à la fois terriblement vide. Il n’y a donc, dans la nouvelle maison d’Augustine, rien que la retienne de partir si ce n’est l’amour non réciproque qu’elle porte à Théodore.

L’habitat est traître. En effet un jour, lorsque Augustine s’entraînait à jouer du piano, elle entendit son mari et une femme rigoler dans la chambre d’à côté. Elle décida donc d’ouvrir la porte pour voir ce qu’il se passait et elle vit son mari la tromper, c’est la qu’elle mourut d’un mal extrême au cœur, sous les yeux non-étonnés de son mari, qui ne ressentait désormais que de la haine envers elle. L’habitat est donc meurtrier lorsqu’il ne convient pas, Augustine n’avait pas sa place la-bas et celui-ci a eu raison d’elle.

L’habitat peut donc être sûr, accueuillant ou hostile dans cette nouvelle où l’auteur oppose deux habitats extrêmement différents. Augustine finit par mourir dans son nouvel habitat où elle en se sentait pas bien mais qu’elle n’avait pas envie de quitter car elle aimait encore son mari. La moralité est qu’elle aurait du écouter sa famille qui lui disait de divorcer et de revenir à la maison, où elle se sentirait enfin bien. En conclusion l’habitat est un sujet très important dans cette nouvelle et il est représenté grâce à une opposition qui le met en valeur.

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