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L'Esquisse d'une décadence, Molière

Commentaire de texte : L'Esquisse d'une décadence, Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  444 Mots (2 Pages)  •  293 Vues

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Dans ce texte, Maupassant dresse un portrait assez cru, voire cynique des mœurs de l’aristocratie. Pour ce faire, il utilise le regard de Georges Duroy qui est, en quelque sorte, l’observateur de cette société décadente. Duroy est confronté à plusieurs ambiances, plusieurs situations et personnages qui tous dépeignent un monde d’arrivistes, de parvenus.

Dans ce tableau, personne ne trouve grâce a ses yeux, si ce n’est la courtisane décrite à la fin du texte et dont le succès semble avoir des points communs avec le sien. Il est d’ailleurs à noter que les personnages envers qui Duroy est très critique sont tous des hommes. L’argent gagné, les situations envieuses en apparence ne sont en faite dues qu’à de la triche, à des artifices, à des pratiques peu « reluisantes ».

Tous les personnages, laissent une sensation générale de « dégout ». Il y a ceux qui gagnent de l’argent par le jeu, d’autres grâce à des rentes de leurs femmes ou de leurs maîtresses, d’autres encore par des vols. Maupassant utilise à dessein un vocabulaire visant à jeter le doute voire le mépris envers ces aristocrates : « tricher, suspecte, louche, vol, tripotages, hautain, crapules, escarpes, insolent, ».

Tous ces mots très précis nous donnent une vision peu glorieuse d’une société prospère en apparence mais dégradante dés qu’on y regarde de plus près.

L’effet produit sur le lecteur, si l’on se réfère au titre « L’Esquisse d’une décadence » est assez réussi. En effet, chaque personnage mis bout à bout donne une vision assez paradoxale ». En apparence nous voyons des personnes avec de bonnes situations, bien installées dans la société, mais, dès qu’on « gratte » un peu ce ne sont que des opportunistes. Derrière la réussite apparente, se cache une société cupide, attirée par l’argent à tout prix où tous les coups sont permis. Cette réussite n’est qu’un vernis. Duroy reste cependant assez clément avec la femme qui apparait à la fin du texte. Même si elle étale « le luxe crâne gagné sur ses draps » il croit déceler un point commun avec son itinéraire personnel, « un lien de nature » comme s’ils étaient de « même race », et avaient utilisé des « procédés de même ordre « pour arriver à leurs fins.

Nous pourrions faire un parallèle entre cet extrait, cette description assez cruelle de l’aristocratie, et l’itinéraire de Maupassant. En effet, suite à ses succès littéraires, l’écrivain accède à un niveau de vie élevé et fréquente les grandes soirées parisiennes. >Mais rapidement il se rend compte de la cruauté du genre humain qui pour lui s’exprime au travers de lac cupidité des hommes de leur bêtise, de leur égoïsme.

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