Journal de lecture, la fortune des rougons

François  

Lu

Journal de lecture

La Fortune des Rougon

Lundi 20 Février : Chapitre 1 (pages 3 à 41)

Je trouve qu’il y a énormément de description de la ville de Plassans, son cimetière et ses paysages. Nous assistons au départ de Silvère qui s’en va rejoindre les républicains, au grand regret de Miette. Ils font une promenade en amoureux comme s’ils devaient se dire adieux. Leur promenade est interrompue par l’arrivée des insurgés républicains qui chantent La Marseillaise. Connaissant les antécédents du père de Miette, celle-ci est tout d’abord refoulée du groupe. Elle fini par en devenir le porte drapeau et ainsi, Silvère et Miette restent uni. Le style d’écriture nous fait entrer dans l’intimité du couple, rendant l’histoire plus vivant après une longue description de l’atmosphère de l’histoire.

Mercredi 23 Février : Chapitre 2 (pages 42 à 85)

Une nouvelle description de Plassans, celle-ci me semble plus détaillée et on y apprend l’organisation des quartiers de la ville : un pour les nobles, un pour les bourgeois, et un pour le peuple. Les habitants de la ville peuvent exprimer une forme de Xénophobie envers tout étrangers à Plassans. Puis on s’intéresse enfin à Adelaïde, orpheline à 18ans et ayant une réputation d’avoir hérité de la folie de son père. Celle-ci épouse un paysan nommé Rougon, dont elle aura 1 enfant, Pierre. Rougon meurs peut après le mariage et Adelaïde prend pour amant Macquart, un homme peux fréquentable. De cette union naît Antoine et Ursule. Les enfants grandissent et Pierre prend progressivement les rennes de la famille. Il ambitionne de devenir bourgeois, et ce par tout les moyens. Ainsi il écarte Antoine de l’héritage en l’envoyant à l’armée et marie Ursule à Mouret, qui partent à Marseille. Quand à Adelaïde, Pierre lui fait vivre un véritable enfer pour qu’elle finisse en état d’esclave. Je remarque que chacun d’entre eux a hérité du caractère de leurs ancêtres : Pierre est calculateur, rusé et ambitieux, tandis que Antoine est feignant, souhaitant faire fortune sans effort. Toujours dans l’optique de devenir riche, il vend les terres de sa mère et épouse Félicité Puech, qui a des ambitions semblables à celles de Pierre. Il prend ainsi la relève du commerce d’huile d’olive du père de Félicité mais ils finissent ruinés. De leur union nait 5 enfants, dont 3 garçons, Eugène, l’ainé, Pascal, le cadet et Aristide, le benjamin, et 2 filles, Sidonie et Marthe. L’ainé de la fratrie est en quête de pouvoirs et fait des études de droit. Il finit avocat. Le benjamin lui est surtout attiré par l’argent et fait lui aussi des études de droits mais échoue. Il fini journaliste. Le second est celui qui se détache le plus de la famille, de part sa sobriété et sa droiture. Il fini docteur et aide les républicains en les soignant. Il s’oppose ainsi à toute sa famille, bonapartiste. Quant aux deux sœurs, elles sont rapidement mariées. Pierre et Félicité sont déçus car leurs 3 fils n’ont pas rapporté la richesse que l’on attendait d’eux. Ils se retirent des affaires et préparent le salon jaune, en attente de l’événement qui bouleversera leurs vies : Le coup d’état de Napoléon III.

Vendredi 24 Février : Chapitre 3 (pages 86 à 135)

Comme au début de chaque chapitre jusqu’ici, le chapitre commence par une description du contexte dans lequel va avoir lieu les actions qui suivent. Nous apprenons que Plassans est chrétiens et royaliste puis deviens bonapartiste. A mon avis, c’est ce qui va mener les Rougon à la richesse puisqu’ils commencent à créer des liens avec des nobles et autres partisans de Napoléon III. Ils deviennent même leadeur du partit conservateur de Plassans. Ils reçoivent la visites au salon jaune de plusieurs collaborateurs et parlent politique. Puis Eugène revient subitement à Paris et informe son père Pierre qu’un coup d’état est en préparation. Qui dit victoire Napoléonienne dit fortune pour les Rougon. Mais pas pour tous car Aristide se range du coté des vainqueurs, qui seront selon lui les républicains. Le 1er décembre 1851, le coup d’état a lieu mais les républicains arrivent à Plassans, ce qui pousse Pierre à se réfugier chez sa mère. Je trouve que l’attitude de Pierre est méprisant, se réfugier chez sa mère quand il est en difficulté, sa mère qu’il a tellement fait souffrir, est très lâche.

Dimanche 26 Février : Chapitre 4  (pages 136 à 195)

Dans le chapitre 4, Antoine, le demi-frère de Pierre revient de son service à l’armée toujours avec la même conviction de faire fortune sans rien faire. Celui-ci est en colère en apprenant que Pierre a vendu les terres d’Adelaïde. Pierre écarte à nouveau Antoine de son chemin en lui donnant de l’argent et en lui louant un logement. Puis Antoine épouse Joséphine Gavaudan, avec qui il a 3 enfants, Lisa, Gervaise et Jean. Il demeure ainsi heureux avec sa famille, malgré sa haine toujours aussi féroce envers Pierre. Les enfants grandissent et fondent leurs propres familles, Joséphine meurs, et Antoine demeure sans sous. Il considère que Pierre en est le responsable et essaye donc de lui nuire. Son plan échoue et il se rallie donc à la cause républicaine. Pendant ce temps, Ursule, la demi-sœur de Pierre, fonde une famille et a 3 enfants : François, Hélène et un certain Silvère. C’est à ce moment l’a que je me rends compte que l’histoire n’est pas du tout racontée dans l’ordre chronologique. Car Ursule meurs en 1839 sois bien avant le coup d’état et son fils Silvère tient un rôle majeur dans cet affrontement entre républicains et bonapartistes. Ainsi, Antoine prend Silvère sous son aile et le rallie à la cause républicaine. Pour le moment, Silvère est le personnage que j’apprécie le plus de l’histoire. Malgré le fait qu’on ne le connaît moins que certains autres personnages, son esprit idéaliste et son courage est tout de même plus appréciable que l’esprit pervers et sournois de Pierre. Il y a aussi Pascal que j’apprécie mais dont on n’entend pas beaucoup parler. J’ai l’impression que Emile Zola passe plus de temps à décrire les éléments (personnages, événements) négatifs de l’histoire ce qui rend l’esprit  roman pessimiste. Sachant que Fortune du Rougon est d’un genre naturaliste, connu pour son réalisme, cela nous donne un aperçut de l’état d’esprit de l’époque… Antoine, accompagné de ses hommes, dont Silvère, prend en assaut Passants. Ce dernier crève l’œil d’un gendarme et les insurgés font de nombreux prisonniers.

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