JOURNAL DE LECTURE CANNIBALE

Journal de lecture

DIJON,

samedi 27 décembre 2014 à 15h20

Page 14 ligne 70-71

Dès le début de livre, je découvre un peuple venu de Nouvelle Calédonie, dont je ne connais pas la situation géographique de ce pays, et son histoire.

Il me semble intéressant d'analyser l'histoire de la Nouvelle-Calédonie afin de bien comprendre le livre.

En effet la Nouvelle-Calédonie est le pays des destins contrariés : les Kanak colonisés, repoussés sur leurs propres terres… Les Calédoniens d’origine européenne déportés, transportés et relégués à l’autre bout du monde à l’époque du bagne. Ces destins contrariés ont été rythmés par la colonisation au prix de souffrances dont on réalise aujourd’hui le traumatisme…

Terre de souffrances, terre de violences, la Nouvelle-Calédonie est devenue, avec le temps des accords de Matignon puis de l’accord de Nouméa, une « Terre de parole et de partage»

Dijon,

lundi 29 décembre 2014 à 10h15

Extrait page 20 lignes 60 à 63

"Nous avons longé la Seine, en camion, et on nous a parqués derrière des grilles, dans un village kanak reconstitué au milieu du zoo de Vincennes, entre la fosse aux lions et la marigot des crocodiles."

Ce passage m'a vraiment étonné, voir choqué que l'on puisse manipuler, utilisé un peuple à des fins commerciales, au profit d'un autre peuple, plus précisément la France. En effet comment peux t’on imaginer, que l'on traite des hommes comme des animaux comme le démontre ce passage. Il est terrifiant d'imaginer des hommes et des femmes parqués dans un zoo. Ce peuple a perdu toute forme de dignité, de liberté, ses propres droits. Une vingtaine de lignes après l'extrait, stupéfiant, je découvre une pancarte pour définir le peuple HOMMES CANNIBALES

En fait, il s'agit de racisme de la part des hommes blancs face aux Kanaks colonisés toujours dans des intérêts financiers.

Dijon,

samedi 03 janvier 2015 à 10h50

Extrait page 27 lignes 192 à 194

"... En échange, je leur ai promis de leur prêter une trentaine de Canaques. Ils nous les rendront en septembre, à la fin de leur tournée."

Cette phrase m'interpelle fortement En effet, ces quelques mots écrits sur mon journal de lecture évoque simplement un prêt de matériaux afin de rendre service. Par contre dans le contexte de ce livre, il s'agit de la vie d'hommes, de femmes, l’esclavage, que l'on échange contre des crocodiles. Cela est effrayant, tyrannique, féroce, inimaginable.

Après un passage fort comme celui ci, je trouve plaisant que l'auteur pilote son récit entre le moment passé

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