Jacques Prévert / Paroles

Dissertation sur 5 poèmes issus de

« Paroles » de Jacques Prévert

C’est dans une période de reconstruction des mentalités, des liens sociaux, des systèmes politiques et d’après-guerre que « Paroles » de Jacques Prévert parut. Cependant, l’écriture de ce recueil s’est passée dans la période d’entre-deux guerres (entre 1930 et 1944) et donc dans une confusion et un bouleversement national et international. Prévert est un poète issu du surréalisme dont ses œuvres qui, grâce l’utilisation de Prévert de jeux de mots et d’un langage familier précursif, résonnent encore de nos jours.

Dans son œuvre la plus connue qui s’intitule « Paroles », Jacques Prévert dénonce la violence et les souffrances de la guerre. Plusieurs thèmes s’entremêlent et se croisent comme l’amour, la guerre, la liberté ou la mélancolie. Pour exprimer ces thèmes, Prévert utilise dans quelques-uns de ces poèmes les exemples des oiseaux ou du cheval.

C’est alors que nous tenterons de nous demander par quels moyens Jacques Prévert s’inspire d’animaux dans 5 de ces poèmes pour montrer/dénoncer ou dévoiler un des thèmes cités ci-haut ?

Tout d’abord, nous tenterons de mettre en lumière la place de l’oiseau dans la poésie de Prévert et ce qu’elle procure, puis, nous nous pencherons sur le cas du cheval qui offre une tout autre vision de celle de l’oiseau. Enfin, nous tenterons d’élucider les motivations et inspirations de Prévert pour ces poèmes.

 Prévert marque son siècle en construisant sa propre définition du chagrin et en l’exprimant à travers quelques-uns de ces poèmes.

Dans Les oiseaux du souci, Prévert exprime une certaine mélancolie, un désespoir important et sublimé par le mot « plume » qui se répète de nombreuse fois. Plume symbole de liberté, de légèreté et de la bohème. Il paronomase aussi le mot plume avec la « pluie » que l’on associe logiquement aux larmes, la tristesse et la grisaille. Le poème reste léger sur les mots « oiseau », « hirondelles », « soir », « saison », « voyage » mais conserve une tonalité taciturne qui reste tout de même en suspend autour du poème « désespoir ». Le poème s’adresse à quelqu’un, quelqu’un de cher et donc le lyrisme du poète se fait entendre « je ne sais plus que faire ».

Au-delà de ce poème, La chanson de l’oiseleur, est une ode à l’amour, un conseil donné à un enfant, la découverte des sentiments amoureux d’un petit.

Prévert s’adresse à lui directement en comparant son cœur, et donc métaphoriquement ses sentiments, au vol d’un oiseau. L’anaphore de l’oiseau, insiste sur l’idée que c’est un envol, c’est une liberté de tomber amoureux et que même si l’oiseau se cogne, qu’il s’affole et qu’il a peur, il peut vivre et crier.

Ensuite, en guise de rappel, la production de ses poèmes s’est faite durant l’entre-deux-guerres et le début de la seconde guerre mondiale. Prévert a alors voulu s’attacher aux valeurs de liberté dans ces poèmes qui avec l’oiseau, résonne dans nos pensées.         

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