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J'ai choisi la vie: être bipolaire et s'en sortir de Marie Alvery

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Par   •  2 Novembre 2021  •  Fiche de lecture  •  2 259 Mots (10 Pages)  •  292 Vues

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Titre du livre : J’ai choisis la vie être bipolaire et s’en sortir                                                               Nom de l’auteur : Marie ALVERY est éditrice à Paris                                                                                                                            et                                                                                                                                                     Hélène GABERT est coach sportif à Bruxelles et                                                                    administratrice de l’association d’entraide « le Funambule »                                                                        pour personnes atteintes de troubles bipolaires et leur                                                                            entourage. Malgré une existence douloureuse, elles sont                                                                                             épanouies, actives, mariées et chacune mère de deux                                                                             enfants.                                                                                                                                            Edition et Année : PAYOT et Rivages 2013                                                                               Nombre de pages : 219

Résumé synthétique du livre :

Hélène et Marie sont bipolaires. Dans ce récit autobiographique à deux voix, elles tentent de comprendre les mécanismes de ce qui les frappe et racontent leur combat quotidien pour surmonter les crises et rendre compatible leur maladie et leur vie de famille. Elles sont souvent perçues comme des femmes souriantes, enthousiastes et énergiques par leur entourage. Leur quotidien ressemble à celui de toutes les femmes actives, gérant travail et loisirs. Pourtant derrière ces sourires, se cache la fragilité commune d’une existence grave et douloureuse. Elles sont atteintes de la même affection, mais l’expression de celle-ci diffère de l’une à l’autre. Marie est atteinte d’un trouble de type I et a vécu des crises violentes au cours desquelles elle s’est mise en danger de façon spectaculaire et traumatique. Tandis qu’Hélène est atteinte d’un trouble de type II, vit un quotidien d’oscillations permanentes entre les hauts et les bas. A travers leurs vécus, elles présentent le trouble bipolaire dans la majeure partie de son spectre. Elles ont fini par accepter la maladie, à suivre des traitements et des thérapies, à mettre en place des stratégies au quotidien pour vivre dans un monde qui ignore parfois les incidences du trouble bipolaire.

Les trois chapitres qui m’ont particulièrement intéressée :

Les chapitres qui m’ont intéressé sont ceux où elles parlent chacune de leur adolescence. Pour Marie, son adolescence est une véritable libération. Elle est enfin dotée d’un corps qui lui est propre, d’une pensée autonome. Elle n’est plus la petite boule d’émotions qu’elle a été en étant petite. Une belle période où elle pouvait agir, réagir, ressentir, aimer et être aimé comme bon lui semble, elle ne s’en privait pas puisque durant son enfance elle ne pouvait pas faire tout cela. Elle est devenue scouts et se faisait courtiser par plusieurs garçons et se sentait enfin aimé, elle a eu un petit ami qui la procura affection et stabilité, ce qui lui manquant chez elle avec une mère désintéressée. On peut ainsi dire qu’elle était affranchie d’une famille qui n’avait rien compris à son malaise et angoisse qu’elle avait un peu plus jeune avec son problème de sommeil. Elle ne dormait pas la nuit, prise d’angoisse, elle ritualisait tous ses couchers (TOC) dont elle a pu se débarrasser. Elle était paniquée par ce manque de sommeil et donc décide d’en parler à sa mère qui lui répond « Ne t’inquiètes pas, on ne meurt pas du manque de sommeil » et lui administrait un somnifère destiné aux adultes régulièrement qui doit sûrement être le facteur de sa résistance aux psychotropes qu’elle prendra par la suite. Il lui manque cet amour maternel qu’elle recherche depuis son enfance, « J’aurais voulu une maman aimante, une maman douce, une maman enveloppante, comme dans les histoires pour enfants…Et je continue à penser que cette maman-là, à tort ou à raison, m’aurait protégée, peut-être pas de la maladie elle-même, mais de l’ampleur des troubles et des malheurs à venir ».Elle s’est réfugiée dans les études et à trouver une réelle passion pour la philo, qui a été un antidote pour lui faire sortir du marasme qui s’emparait d’elle peu à peu et qui en réalité ne l’avait pas quittée depuis son enfance.

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