J'accuse de Emile Zola
Dissertation : J'accuse de Emile Zola. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar titeddy972 • 24 Février 2013 • 753 Mots (4 Pages) • 2 991 Vues
Analyse de la lettre à M. Félix Faure ( J'accuse ). Zola.
Question 2 : Vous choisirez un des différents textes issue des pages 360 à 401, avant d'en élaborer
sa lecture analytique. Pour cela, il vous faudra répondre à une série de questions :
→ Quel est le thème du texte ? Quelle est la thèse soutenue par l'auteur ? Le texte veut-il
convaincre ou persuader ? Par quels moyens ? ( + Relevés ).
Zola défend la thèse d'une machination judiciaire qu'il qualifie d'erreur judiciaire,
montée par l'état major de l'armée française dans un procès truqué qui condamne le capitaine
Dreyfus. Afin de dénoncer cet acte et d'en rétablir sa stricte vérité, Zola tente de s'adresser tout
particulièrement au Président, mais également à la population...
Au sein de son discours, l'on constate une forte accumulation de verbes d'actions
( J'accuse, je défie ) et de volonté ( je la nie ), qui nous connote sa forte détermination,
l'expression de sa certitude, à affronter le gouvernement.
De plus, le titre frappant « J'accuse » où le pronom de la première première personne
apparaît clairement, nous confirme cette idée d'engagement personnel, cette engagement à
intimider, à inquiéter ses adversaires dès le début.
Au niveau des différents procédés, Zola a recourt à l'anaphore ( « Crime » lignes 4 et 5,
« je la nie » ligne 21 ) ce qui produit un effet de sens et de rythme, une impression énergique et
décidé, à s'opposer à l'état. Il utilise également quelques hyperboles ( « sans que leur coeur
bondisse d'indignation et crie leur révolte », « moyen révolutionnaire », « ils ferment les bouches en
troublant les coeurs ». ) ce qui lui permet de dramatiser la situation, à conférer son intolérance pour
l'injustice, son engagement politique. Zola met au dessus de tout, la liberté de conscience.
La lettre marque par ailleurs, l'opposition entre les champs lexicaux du mensonge et de la
vérité ( « je la nie, je la nie de toute ma puissance ! […] où il est parlé d'un certains D*** qui
devient trop exigeant » ).
Zola s'efforce également de mettre en évidence l'intelligence peu commune de Dreyfus
( lignes 4-6 ), cela a tendance à nous suffoquer une certaine incohérence, incompréhension qui nous
conduit à la conclusion suivante : Pourquoi s'est-on empressé de mettre un honnête-homme, qui
non
...