Introduction et conclusion de la lettre II

Introduction et conclusion de la lettre II

Durant la première moitié du XVIIe, se développe le libertinage dit « érudit », qui critique principalement le pouvoir de la religion. Les libertins de cette époque sont des savants, des philosophes, tels que Cyrano de Bergerac. Au siècle suivant, les philosophes des Lumières se réapproprie l’héritage du libertinage érudit, tandis qu’en parallèle se développe un libertinage de mœurs. Les Liaisons Dangereuses est un roman épistolaire écrit au XVIIIe siècle par Choderlos de Laclos et publié en 1782. Choderlos de Laclos, de son véritable prénom Pierre-Ambroise-François Choderlos de Laclos, grâce à son chef d’œuvre, compte bien dénoncer le libertinage des mœurs pratiqués par l’aristocratie. Le scandale qu’a provoqué cette œuvre, a permis de rendre l’auteur célèbre. Le texte étudié est la lettre II de ce roman, Les Liaisons Dangereuses. Dans ce courrier, écrit à Paris le 4 aout 17**, par la Marquise de Merteuil nous apprenons que cette dernière ordonne à son ancien amant, le vicomte de Valmont de revenir auprès d’elle afin de lui faire part d’un projet. Cette lettre est également l’agencement de l’intrigue du roman étant donné que la Marquise y expose son complot de vengeance perfide. Face aux multiples informations dont nous fait part cette lettre, on peut alors se demander quelles sont les fonctions de cette dernière. Le texte consiste tout d’abord en une présentation de la Marquise de Merteuil, une femme aux plusieurs visages, puis plus globalement en une présentation de roman, la mise en œuvre du projet.

        Ainsi, en prenant pour sujet d’inspiration la pensée libertine, Choderlos de Laclos écrit cet ouvrage dans l’optique de faire du bruit et de sortir de la route ordinaire. Cet échange épistolaire permet donc de donner à la fois des informations plus centrées sur la lettre en particulier ainsi que des informations plus général sur la suite du roman. La lettre II nous dresse en effet le portrait de la Marquise de Merteuil comme étant une femme expérimentée ce qui fait un contraste entre elle même et la jeune Cécile dans la lettre précédente. Elle nous présente également le roman, avec la mise en œuvre de la vengeance de la Marquise et de Valmont, c’est d’ailleurs par la lettre que leur union diabolique va se maintenir.

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