Introduction et conclusion de dissertation : faut-il craindre la technique?

Faut-il craindre la technique ?

Introduction :

La technique qui se présente au premier abord comme un ensemble de moyens et d'instruments, a été créée par l'homme dans le but de lui permettre de transformer le monde, le réel, la nature, afin qu'ils lui soient utiles. Dans ce sens, il semblerait donc inutile de la craindre puisqu'elle a été mise en place par l'homme et pour l'homme. Cependant, la technique qui évolue sans cesse, pourrait nous conduire à s'en méfier. Par exemple, on pourrait craindre que les innovations technologiques qui nous permettent aujourd’hui d'avoir immédiatement accès à de multiples informations, diminuent les capacités de notre mémoire. En effet, la technique pourrait contribuer à la disparition de certaines de nos capacités humaines, et ainsi développer une nouvelle forme d'indépendance qui ne ferait qu'accroître notre faiblesse naturelle. Une question se pose donc : faut-il craindre la technique ?

L'un des enjeux est alors de savoir quels sont les différents sens que prend la technique, et si celle-ci produit en partie notre liberté en nous conférant un certain pouvoir sur le monde. L'enjeu est encore de comprendre ce qui définit concrètement un objet technique. Plus précisément, le problème est le suivant : la technique n'est-elle que superflue et pouvons-nous nous en passer, ou, au contraire, est-elle un complément du corps nous permettant d'agir sur le monde de manière plus efficace? Cela dit, la technique se réduit-elle à une logique de l'efficacité, ou bien ne peut-elle pas aussi être associée à une méthode reposant sur un savoir-faire ? Enfin, la technique se résout-elle à une application mécanique de règles, ou nécessite-t-elle d'user de nos capacités intellectuelles afin d'adapter ces règles à des circonstances particulières ?

Conclusion :

Au premier abord, nous avons pu voir qu'il est légitime de craindre la technique lorsqu'elle se définit par un ensemble de moyens et d'instruments permettant la transformation du monde, et donc comme un complément du corps. En effet, la technique repose ici sur une logique de l'efficacité. C'est à dire qu'elle sert d'intermédiaire entre moi et la nature en me permettant de réduire mes efforts, tout en étant plus productif. On peut alors redouter que la technique nous rende indépendants d'elle-même et qu'elle supprime certaines de nos capacités humaines (physiques, intellectuelles). Cependant, nous avons vu que la technique pouvait aussi être associée à une méthode, c'est à dire à un ensemble de règles découlant d'un savoir, lui conférant ainsi un caractère éclairé. Il n'y aurait donc plus de raisons d'avoir peur de la technique, car elle ne se réduirait pas qu'à une simple logique de la puissance nous rendant indépendants. Au contraire, on explique ici que la technique repose avant tout sur un savoir, un savoir-faire (c'est le savoir qui produit le faire). Néanmoins, cette technique ne doit pas se résoudre à une simple application mécanique de règles. Il s'agit d'assimiler la technique

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