Interview

1. JOURNALISTE : Bonjour et merci de prendre le temps de répondre à quelques questions !  Je sais que vous êtes un homme très occupé. Alors n’attendons plus un instant pour démarrer votre interview. Qui êtes-vous Monsieur Jean de la Fontaine ?

J. de la Fontaine : Je suis un fabuliste, né en 1621 à Paris et mort en 1695.

Je me suis marié avec Marie Héricart en 1647. Nous avons eu un fils, Charles.

1. JOURNALISTE : Un fabuliste est un écrivain qui écrit des fables. Mais qu’est- ce qu’une fable ?

J. de la Fontaine : La fable est un court récit qui illustre une morale. Mes fables sont souvent sous la forme d’un poème.

1. JOURNALISTE : Pourquoi utilisez-vous des animaux dans vos fables ?

J. de la Fontaine : En utilisant des animaux et pas des hommes, je peux critiquer le Roi, les injustices sans être censuré.

1. JOURNALISTE : D’où vous vient l’envie d’être fabuliste ?

J. de la Fontaine : J’ai eu envie d’écrire des fables en lisant celles d’Esope et de Phèdre. Je me suis inspiré de ces derniers pour écrire les miennes.

Par exemple, pour le Corbeau et le Renard, j’ai pris la fable d’Ésope pour modèle et je l’ai réécrite en la rendant plus vivante.

J’ai écrit 243 fables entre 1668 et 1694.

1. JOURNALISTE : Parmi toutes ces fables, avez –vous une fable préférée ?

J. de la Fontaine : Oui, je pense à une en particulier.

1. JOURNALISTE : Vous pouvez nous en dire un peu plus ?

J. de la Fontaine :  Mais bien sûr, ma préférée est Le Corbeau et le Renard.

1. JOURNALISTE : Et qu’est-ce qui vous  fait  préférez cette fable aux autres ?

J. de la Fontaine : Il y a plusieurs raisons.

-Tout d’abord, parce qu’elle est simple à comprendre. Le vocabulaire est facile. Il n’y a que quelques mots compliqués comme « ramage » ou « Phénix ». Dans Le Renard et la Cigogne, il y en a beaucoup plus (apprêts, chichement, le brouet, etc.) et les phrases sont plus difficiles à comprendre.

- Ensuite, cette fable convient à tous les âges. Les enfants aiment les personnages d’animaux comme le Renard ou le Corbeau. Les adultes en écoutant ma fable ont l’impression d’être au théâtre. En premier, il y a l’installation du décor, le Renard qui prend la parole pour flatter le Corbeau. Ensuite, le corbeau qui chante et perd son fromage. Puis la leçon donnée par Maître Renard au Corbeau.

- Et enfin, je la trouve très drôle par rapport aux deux autres. Le Corbeau se fait berner tellement facilement par les mensonges du Renard. Le Corbeau en devient vraiment ridicule.

1. JOURNALISTE : Ne trouvez-vous pas la morale de cette histoire un peu malhonnête ?

J. de la Fontaine : Dans cette fable, le Renard qui ment s’en tire plutôt bien face au Corbeau qui n’est pas méchant, juste prétentieux. Ce n’est peut-être pas un exemple à suivre.

En effet, les morales de mes poèmes doivent permettre aux enfants d’apprendre des choses et de bien agir.

Cette morale est différente des autres, cela explique aussi ma préférence pour le Corbeau et le Renard.

 JOURNALISTE : Un grand merci à vous Jean de la Fontaine pour ce moment en votre compagnie.

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